Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 08 Février 2022
"On peut faire plus d'efforts que quiconque, avoir une production impeccable et une motivation plus forte que les autres... c'est un monde où notre capacité à user de magie décide de tout."
La jeune Megumi Ayase, elle, a fourni de nombreux efforts pour devenir la vedette de Parthénon Production et répondre aux attentes de Shingo Tachibana, l'homme dont elle s'est discrètement éprise au fil du temps en décidant de toujours le soutenir. Mais ses premiers pas furent loin d'être idéaux, comme nous l'a fait sentir le précédent tome, marqué entre autres par la jalousie des autres starlettes de la société ainsi que par la manière dont Ina Kawaï a été traitée. Fort logiquement, ce 4e opus commence, d'ailleurs, sur la suite et fin de cet assez long et réussi flashback qui, au bout du compte, nous aura permis de ressentir les épreuves vécues par Megumi, la façon dont elle en est ressortie plus forte en se débarrassant de sa naïveté des débuts, la manière dont elle a pu sauver la carrière de Shingo alors qu'il était sur le point d'être licencié (ces deux-là étant décidément liés d'une façon vraiment à part), et l'issue malheureuse de son amitié avec Ina, jeune fille avec qui elle n'aura jamais pu s'expliquer et se réconcilier malgré ses nombreuses tentatives...
Mais malgré tout ses efforts et ses épreuves l'ayant construire jusqu'à en faire une jeune femme finalement attachante et charismatique dans son genre, Megumi n'a pas cette dose de magie que Creamy possède, et c'est bien cela qui provoque ses tourments dans le présent. La vedette de Parthénon, mise au second plan depuis l'apparition de la mystérieuse Creamy, en souffre d'autant plus que Shingo semble ne plus avoir d'yeux que pour sa nouvelle protégée... du moins, jusqu'à ce que Shingo, houspillé par Kidokoro, n'invite notre héroïne à dîner ! Megumi a alors l'espoir de reconsolider son lien avec l'homme qu'elle aime... mais ses espoirs sont soudainement mis à mal par une surprenante interview télévisée où Creamy, bien différente de d'habitude, déclare tout de go que Shingo est la personne qu'elle aime le plus au monde ?!
Abordons tout d'abord la plus grosse lacune de ce volume: le manque de précisions d'Emi Mitsuki sur un élément en particulier, à savoir le fait qu'elle se réapproprie un épisode précis du dessin animé Creamy où notre héroïne se retrouve avec un double à la personnalité bien différente. On a de brefs indices montrant bien qu'il y a deux Creamy dans ce tome, et tout porte à croire que c'est la 2e Creamy qui a fait l'étonnante déclaration en interview. Mais concrètement, quiconque ne connaît pas le dessin animé pourra se sentir un peu perdu dans la reprise de cet épisode.
Mais une fois cette lacune mise de côté, le fait est que les conséquences de cette déclaration sont intéressantes, en ceci qu'elles permettent de plus belle de décortiquer le personnage de Megumi, quitte à jouer efficacement entre le présent et le passé pour apporter toujours plus de précisions. On ressent fort bien tout le poids que Megumi a pua voir sur les épaules pendant ces années, que ce soit pour progresser, ou pour faire honneur à l'ancien directeur ayant démissionné ainsi qu'à Shingo devenu le 2e directeur de Parthénon. Mais c'est plus encore en s'expliquant enfin avec Creamy que notre héroïne est bien approfondie, notamment en évoquant l'envie que Megumi a pu ressentir en voyant cette fille faire ses débuts facilement et en toute liberté (quand Megumi, elle, a dû sacrifier beaucoup de choses), ou en soulignant le fait que, là où Creamy fait tout ça pour elle-même, Megumi, elle, a en quelque sorte vécu et fait tout ça pour quelqu'un d'autre, à savoir Shingo.
Ce que l'on appréciera beaucoup, à l'arrivée, c'est la manière dont Megumi se remet en question, démontrant de plus belle sa force de caractère, ainsi que la force qu'elle a acquise au fil des nouvelles épreuves du passé que l'on découvre. Mais qu'arrivera-t-il quand l'une des figures les plus importantes de ce passé réapparaîtra dans sa vie présente ? Seule la suite nous le dira...
La jeune Megumi Ayase, elle, a fourni de nombreux efforts pour devenir la vedette de Parthénon Production et répondre aux attentes de Shingo Tachibana, l'homme dont elle s'est discrètement éprise au fil du temps en décidant de toujours le soutenir. Mais ses premiers pas furent loin d'être idéaux, comme nous l'a fait sentir le précédent tome, marqué entre autres par la jalousie des autres starlettes de la société ainsi que par la manière dont Ina Kawaï a été traitée. Fort logiquement, ce 4e opus commence, d'ailleurs, sur la suite et fin de cet assez long et réussi flashback qui, au bout du compte, nous aura permis de ressentir les épreuves vécues par Megumi, la façon dont elle en est ressortie plus forte en se débarrassant de sa naïveté des débuts, la manière dont elle a pu sauver la carrière de Shingo alors qu'il était sur le point d'être licencié (ces deux-là étant décidément liés d'une façon vraiment à part), et l'issue malheureuse de son amitié avec Ina, jeune fille avec qui elle n'aura jamais pu s'expliquer et se réconcilier malgré ses nombreuses tentatives...
Mais malgré tout ses efforts et ses épreuves l'ayant construire jusqu'à en faire une jeune femme finalement attachante et charismatique dans son genre, Megumi n'a pas cette dose de magie que Creamy possède, et c'est bien cela qui provoque ses tourments dans le présent. La vedette de Parthénon, mise au second plan depuis l'apparition de la mystérieuse Creamy, en souffre d'autant plus que Shingo semble ne plus avoir d'yeux que pour sa nouvelle protégée... du moins, jusqu'à ce que Shingo, houspillé par Kidokoro, n'invite notre héroïne à dîner ! Megumi a alors l'espoir de reconsolider son lien avec l'homme qu'elle aime... mais ses espoirs sont soudainement mis à mal par une surprenante interview télévisée où Creamy, bien différente de d'habitude, déclare tout de go que Shingo est la personne qu'elle aime le plus au monde ?!
Abordons tout d'abord la plus grosse lacune de ce volume: le manque de précisions d'Emi Mitsuki sur un élément en particulier, à savoir le fait qu'elle se réapproprie un épisode précis du dessin animé Creamy où notre héroïne se retrouve avec un double à la personnalité bien différente. On a de brefs indices montrant bien qu'il y a deux Creamy dans ce tome, et tout porte à croire que c'est la 2e Creamy qui a fait l'étonnante déclaration en interview. Mais concrètement, quiconque ne connaît pas le dessin animé pourra se sentir un peu perdu dans la reprise de cet épisode.
Mais une fois cette lacune mise de côté, le fait est que les conséquences de cette déclaration sont intéressantes, en ceci qu'elles permettent de plus belle de décortiquer le personnage de Megumi, quitte à jouer efficacement entre le présent et le passé pour apporter toujours plus de précisions. On ressent fort bien tout le poids que Megumi a pua voir sur les épaules pendant ces années, que ce soit pour progresser, ou pour faire honneur à l'ancien directeur ayant démissionné ainsi qu'à Shingo devenu le 2e directeur de Parthénon. Mais c'est plus encore en s'expliquant enfin avec Creamy que notre héroïne est bien approfondie, notamment en évoquant l'envie que Megumi a pu ressentir en voyant cette fille faire ses débuts facilement et en toute liberté (quand Megumi, elle, a dû sacrifier beaucoup de choses), ou en soulignant le fait que, là où Creamy fait tout ça pour elle-même, Megumi, elle, a en quelque sorte vécu et fait tout ça pour quelqu'un d'autre, à savoir Shingo.
Ce que l'on appréciera beaucoup, à l'arrivée, c'est la manière dont Megumi se remet en question, démontrant de plus belle sa force de caractère, ainsi que la force qu'elle a acquise au fil des nouvelles épreuves du passé que l'on découvre. Mais qu'arrivera-t-il quand l'une des figures les plus importantes de ce passé réapparaîtra dans sa vie présente ? Seule la suite nous le dira...