Danmachi - Sword Oratoria Vol.17 - Manga

Danmachi - Sword Oratoria Vol.17 : Critiques

Dungeon ni Deai o Motomeru no wa Machigatte iru darou ka Gaiden - Sword Oratoria

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 03 Février 2025

Les mots horribles que Bête a eus à l'égard de la mort de Line et d'autres camarades, tous victimes de la redoutable et impitoyable meurtrière Valetta, lui ont valu d'être temporairement congédié de la Familia de Loki. Et c'est dans ce contexte tendu et tragique que Finn, difficilement remis de la malédiction qui le frappait, organise l'étape suivante pour lutter contre les ennemis se terrant dans Cnossos. Pour pénétrer dans ce labyrinthe, nos héros doivent désormais essayer d'en trouver la clé, et tout porte à croire que les anciennes amazones de la Familia d'Ishtar en possèdent encore au moins une. Les enfants de Loki se divisent alors en groupes pour rechercher les amazones. Sans savoir que Bête a peut-être déjà une piste grâce à l'adorable Lena, décidée à le faire céder à ses caprices de jeune fille transie d'amour avant de lui en dire plus. Ni que, dans l'ombre, la sinistre Valetta prépare déjà sa sanglante contre-attaque, avec une idée bien précise en tête...

En terme d'action et de tension, les nouvelles fourberies de Valetta sont sans aucun doute le clou du spectacle de ce tome, en amenant rapidement une nouvelle bataille sinistre, que ce soit via la puissance-même de cette femme qui est parmi les plus prolifiques meurtrières d'Orario, via la nature des mystérieux assassins qui l'accompagnent en étant prêt à mourir eux-mêmes pour atteindre leurs cibles, ou via les cibles exactes de ces ennemis sans pitié. Tout concorde alors pour nous amener vers de nouveaux instants sombres et tragiques qui, en plus d'entretenir constamment nos attentes, ont plus encore une autre fonction: pousser Bête à révéler réellement ce qu'il peut ressentir, tout en nous révélant petit à petit son très triste passé.

Pour ça, Léna est indéniablement le chaînon permet cet abord très réussi de Bête. Malgré son obsession tantôt rigolote tantôt lourdingue pour se faire enfanter, la jeune et pétillante amazone est indéniablement attachante, et ne cessera encore de le montrer dans la première partie du tome, malgré toutes les méchancetés que Bête peut lui dire. Alors, celle-ci sera-t-elle, malgré tout, le déclic qui fera prendre conscience à Bête de beaucoup de choses ? On vous laisse le découvrir dans un nouveau parfum de drame intense, mais une chose est sûre: c'est avec une certaine puissance émotionnelles que l'on découvre et comprend toujours mieux l'origine de la véhémence de Bête envers les faibles, la douleur que cachent en réalité ce comportement souvent (et logiquement) vu comme détestable ainsi que son obsession pour la force, ou encore ce qu'Aiz et la Familia de Loki peuvent représenter pour lui après bien des épreuves.

Grâce à des bribes de flashbacks bien distillées, Fujino Omori narre sans doute très bien le background du personnage dans le light novel d'origine, et dans son adaptation manga Takashi Yagi n'a globalement aucune difficulté à mettre en images ces révélations avec force et émotion, si bien qu'on peut dire que Bête, au vu des nombreux coups durs ayant parsemé sa vie jusque-là et des nombreuses pertes d'êtres chers qu'il a dû encaisser, a à ce jour l'un des passés les plus durs de la série. Voici donc un volume intense et dans l'ensemble fort bien mené, en plus de nous laisser sur encore plus de promesses pour la suite.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.75 20
Note de la rédaction