Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 23 Juillet 2009
A la frontière du Koukai, Yarang, un guerrier manshin, et Batou, son serviteur, ont été envoyés sous l’ordre de l’empereur à la recherche d’Argon, un renégat suspecté de fomenter une révolte. C’est alors que rapidement, les deux compagnons tombent dans une embuscade : s’en sortiront-ils indemnes ?
Dangoo est un Sonyun Manhwa (équivalent coréen du shonen manga) terminé en neuf tomes. Publié une première fois chez l’éditeur Soleil sous le label Gochawon, la série avait été stoppée après la parution du cinquième volume. Aujourd’hui, l’éditeur Samji, spécialisé dans les ouvrages coréens, prend le pari de récupérer la licence, rendant ainsi une nouvelle opportunité à cette série de se faire connaitre. Les fans de la première heure pourront d’ailleurs profiter directement de la suite (au volume 6), tandis que les autres sauront profiter de la réédition complète à partir du premier tome.
L’introduction assez rude pourrait être une des causes de son premier échec français. En effet, dès les premières pages, nous sommes plongés dans un monde très austère, avec une première scène dans une taverne en ruine, dans un désert poussiéreux. C’est alors que les deux voyageurs arrivent, et les ennuis vont commencer rapidement, et même un petit peu trop rapidement ! Très vite, ça cogne, ça castagne, ça tranche, sans que le lecteur n’ait eu le temps de comprendre réellement ce qui s’est passé jusque là. La première moitié du volume est donc une succession de pugilats à l’état brut. De plus, la première impression du duo a un air de déjà vu, avec un serviteur à gros bras assez nerveux et son maitre gardant une part de ténèbres et de mystères. Du côté des méchants, on trouve Youdal, un chef un peu plus charismatique que le reste de sa troupe, composée d’hommes de main paraissant étrangement petits et faibles, par contraste avec les trois personnages précités.
Il faudra alors attendre un premier flashback pour y voir enfin un peu plus clair, et ceux qui auront tenu la lecture jusque là se verront soudainement récompensés ! Car, sous ses premiers aspects très bourrins, les situations inattendues commencent à voir le jour, et les deux héros qui semblaient véritablement invincibles ne le sont plus tant que ça. Au final, bien plus qu’une simple introduction, ce volume est assez auto-conclusif et ne servira que de prélude pour la suite. Au final, les dernières révélations du volume augure un scénario bien moins linéaire qu’on ne pouvait croire à la première impression.
Je n’ai malheureusement pas pu comparer cette nouvelle édition avec celle proposée par Soleil. Néanmoins, la qualité du nouveau support comporte certains défauts assez gênants, comme un papier de faible qualité, ou une pixellisation de certaines trames… en revanche, soulignons que le prix proposé est bien moins onéreux que son prédécesseur. Au final, malgré un démarrage assez poussif qui pourra rebuter les allergiques à l’action brute, Dangoo se révèle une être une série assez prenante, et qui n’a pas fini de nous étonner ! On peut une nouvelle fois remercier Samji pour lui avoir offert une seconde chance.
Tianjun
Dangoo est un Sonyun Manhwa (équivalent coréen du shonen manga) terminé en neuf tomes. Publié une première fois chez l’éditeur Soleil sous le label Gochawon, la série avait été stoppée après la parution du cinquième volume. Aujourd’hui, l’éditeur Samji, spécialisé dans les ouvrages coréens, prend le pari de récupérer la licence, rendant ainsi une nouvelle opportunité à cette série de se faire connaitre. Les fans de la première heure pourront d’ailleurs profiter directement de la suite (au volume 6), tandis que les autres sauront profiter de la réédition complète à partir du premier tome.
L’introduction assez rude pourrait être une des causes de son premier échec français. En effet, dès les premières pages, nous sommes plongés dans un monde très austère, avec une première scène dans une taverne en ruine, dans un désert poussiéreux. C’est alors que les deux voyageurs arrivent, et les ennuis vont commencer rapidement, et même un petit peu trop rapidement ! Très vite, ça cogne, ça castagne, ça tranche, sans que le lecteur n’ait eu le temps de comprendre réellement ce qui s’est passé jusque là. La première moitié du volume est donc une succession de pugilats à l’état brut. De plus, la première impression du duo a un air de déjà vu, avec un serviteur à gros bras assez nerveux et son maitre gardant une part de ténèbres et de mystères. Du côté des méchants, on trouve Youdal, un chef un peu plus charismatique que le reste de sa troupe, composée d’hommes de main paraissant étrangement petits et faibles, par contraste avec les trois personnages précités.
Il faudra alors attendre un premier flashback pour y voir enfin un peu plus clair, et ceux qui auront tenu la lecture jusque là se verront soudainement récompensés ! Car, sous ses premiers aspects très bourrins, les situations inattendues commencent à voir le jour, et les deux héros qui semblaient véritablement invincibles ne le sont plus tant que ça. Au final, bien plus qu’une simple introduction, ce volume est assez auto-conclusif et ne servira que de prélude pour la suite. Au final, les dernières révélations du volume augure un scénario bien moins linéaire qu’on ne pouvait croire à la première impression.
Je n’ai malheureusement pas pu comparer cette nouvelle édition avec celle proposée par Soleil. Néanmoins, la qualité du nouveau support comporte certains défauts assez gênants, comme un papier de faible qualité, ou une pixellisation de certaines trames… en revanche, soulignons que le prix proposé est bien moins onéreux que son prédécesseur. Au final, malgré un démarrage assez poussif qui pourra rebuter les allergiques à l’action brute, Dangoo se révèle une être une série assez prenante, et qui n’a pas fini de nous étonner ! On peut une nouvelle fois remercier Samji pour lui avoir offert une seconde chance.
Tianjun
20/05/2010 