Dahliya - Artisane Magicienne Vol.4 - Manga

Dahliya - Artisane Magicienne Vol.4 : Critiques

Madougushi Dahlia wa Utsumukanai - Dahliya Wilts No More

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 27 Septembre 2023

Dépassée par le nombre de commandes qu'elle reçoit après ses récentes créations où elle s'est joliment distinguée Dahliya va avoir besoin d'un sacré coup de main pour continuer à faire grandir son offre, ce qui implique pour elle de devoir se rapprocher d'autres guildes dans l'espoir de bâtir des alliances économiques. Et la jeune femme a beau être novice dans ce type de négociations demandant une certaine dignité, un certain prestige dans le langage ainsi qu'un nez fin dans les relations, elle peut heureusement compter sur certaines aides de choix, en tête desquelles le fidèle chevalier Wolfred qui est toujours aussi doué pour porter la casquette d'aristocrate, et l'expérimentée Gabriella de la guilde des commerçants.

L'heure étant aux négociations commerciales avec d'autres guildes, on a forcément affaire à un volume qui est assez bavards dans l'ensemble, mais qui sait généralement rester intéressant même si l'on reproche à l'adaptatrice manga Megumi Sumikawa quelques carences graphiques dans les designs ainsi qu'une narration visuelle un peu plan-plan. On suit toutefois avec suffisamment d'entrain ces négociations autour des créations de Dahliya (notamment les chaussettes à cinq doigts et les semelles sèches) qu'il va falloir mettre en valeur le mieux possible. Dans cette optique, ce sont surtout Gabriella et Wolfred qui font le plus gros face aux autres, tandis que Dahliya, méconnaissant les us et coutumes de ce milieu un peu huppé, tâche de simplement faire bonne figure comme on le lui a dit, de rester digne et d'adapter son langage. Et cela, même si certaines de ses paroles seront susceptibles d'aboutir sur des petits quiproquos ! Au bout du compte, toute cette phase est certes bavarde et pas spécialement bien dynamisée par la mangaka, mais on reste intéressé non seulement par ses enjeux, mais ausis par certaines de ses conséquences collatérales, surtout en ce qui concerne les décisions prises par le personnage d'Ivano Badoer.

A part ça, on pourra essentiellement retenir un autre élément important dans ce volume, à savoir l'obligation pour Wolfred de reprendre contact avec sa famille dont il s'était éloigné depuis le décès tragique de sa mère. Il est dommage que cet approfondissement d'un personnage si important ne se fasse que sur quelques pages rapides, mais on en retient bien l'essentiel dans les enjeux ayant mené Wolfred à être en froid avec les Scarfalotto, entre la découverte un petit peu plus prononcée de ce qui a causé la mort de la mère du chevalier, les habitudes de son père en matière d'épouses, ce qui pèse sur lui en étant né sans pouvoirs magiques dans cette famille, les possibles regrets de son grand frère, son futur en tant que chevalier et ce qu'il impliquerait vis-à-vis de la famille. Qui plus est, ce bref focus donne d'autant plus de valeur au soutien que Wolfred apporte à Dahliya envers et contre tout, et donc à la relation qu'il a avec elle.

Bien qu'un peu poussif, et malgré un nombre de coquilles d'inattention un peu trop élevé dans la traduction, la série reste intéressante dans son fond. A l'heure où une adaptation animée vient tout juste d'être annoncée, on ne peut qu'espérer que l'intérêt perdurera.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs