Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 03 Décembre 2020
Tobias Orlando, l'ex-fiancé peu fiable de Dahliya, a enfin annulé le contrat où il s'était emparé du réchaud, et ainsi notre héroïne a pu réenregistrer sa création à son nom. La jeune femme, qui se veut forte, ne s'est pas laissée faire, et c'est donc sur des bases prometteuses que démarre sa propre société d'objets magiques ! Cependant, il lui faut désormais apparaître comme une véritable dirigeante de société, et cela passe pas les vêtements selon Gabriella, qui est bien décidée à la conseiller sur ce point. Pour Gabriella, les vêtements constituent un atout essentiel des femmes, pouvant faire chavirer l'interlocuteur à son avantage, et c'est dans cette optique qu'elle accompagne notre héroïne à la recherche d'habits adéquats, dans un début de volume pas forcément passionnant mais marquant un petit peu plus la nouvelle place de Dahliya à la tête de sa propre société.
Il faut plutôt attendre la suite du volume pour que les choses deviennent plus intéressantes, dès lors que Wolfred Scarfalotto, le jeune chevalier que Dahliya avait secouru dans la forêt quelques jours plus tôt, arrive à Ordine avec, comme promis, la volonté de remercier son bienfaiteur. Fils de comte dont les yeux dorés font succomber toutes les femmes (ou presque), Wolf souffre en réalité beaucoup de son physique, de ses yeux, en lesquels certains voient une bénédiction, mais qui n'ont pourtant cessé de lui jouer de bien tristes tours depuis toujours. En plus de découvrir que la personne qui l'avait sauvé en forêt est une femme, le chevalier risque alors vite de recevoir une nouvelle aide précieuse de Dahliya pour mettre fin à son problèmes d'yeux, tandis qu'une relation particulière se bâtit déjà peu à peu entre les deux jeunes gens...
Le retour de Wolfred pour remercier Dahliya se transforme donc vite en tout autre chose que de simples remerciements, l'occasion étant idéale pour que la mangaka Megumi Sumikawa, en s'appuyant sur le récit d'origine de Hisaya Amagishi, aborde de plus belle l'évolution, les apprentissages et les relations de l'héroïne. Cela passe notamment par une incursion, grâce à Wolf, à "L'oeil droit de la déesse", une boutique d'objets magiques privée normalement réservée aux nobles et tenue par un certain Oswald Zola, un homme dont Dahliya découvrira qu'il a eu un lien très étroit avec le regretté père de notre héroïne. Le passage, tout en retenue, est assez joli dans ce qu'il montre du défunt Carlo, qui continue de vivre dans le coeur de ses proches, mais on retiendra aussi la manière dont Dahliya, dans sa plus tendre jeunesse, a pu marquer Oswald sans même le savoir.
C'est néanmoins, bien sûr, le cas de Wolfred qui intéresse le plus dans ce volume, le jeune homme se plaçant, comme on pouvait s'y attendre, comme un personnage important de l'intrigue, en devenant ici très proche de Dahliya. On découvre tout d'abord, au fil de ses discussions avec la jeune femme et de quelques petits flashback, une part de son parcours, bien souvent liée à la souffrance d'avoir des yeux si spéciaux, envoûtant la gente féminine sans qu'il le veuille tout en ayant brisé nombre de ses amitiés. Une idée dans le fond un peu basique, qui plus est mise en lumière de manière très standard puisque les quelques flashbacks sont balancés de manière un peu random parfois, mais qui s'avère vraiment intéressante pour ce qu'elle concrétise dans la relation entre les deux personnages et dans ce que Dahliya montre encore en matière de conception d'objets magiques. On le sent bien, la jeune femme continue de progresser, grâce aux souvenirs de son père et tout simplement grâce à sa passion. Et cette progression passe aussi par la découverte (parfois trop) rapide de nombre d'objets magiques (notamment à la boutique d'Oswald), et par son désir d'apporter quelque chose de bénéfique à ses proches. Parmi ces proches, il y a donc Wolfred, qui devient au fil du volume un véritable ami... voire plus encore ? Là-dessus, le récit séduit en évitant de tomber dans la relation amoureuse simpliste, les deux personnages ayant peu foi en l'amour qu'ils verraient presque comme un obstacle (encore plus au vu de leur passé respectif), si bien que leur lien apparaît comme plus fort que de l'amitié sans pour autant être de l'amour tel qu'on l'entend.
A tout cela, il faut ajouter le caractère d'une héroïne qui est toujours aussi séduisante dans la part de force et d'indépendance qu'elle dégage, et on obtient un deuxième opus tout à fait sympathique. La narration est parfois plan-plan, le style visuel très standard, mais l'univers posé ainsi que l'héroïne ont véritablement quelque chose de très plaisant.
Il faut plutôt attendre la suite du volume pour que les choses deviennent plus intéressantes, dès lors que Wolfred Scarfalotto, le jeune chevalier que Dahliya avait secouru dans la forêt quelques jours plus tôt, arrive à Ordine avec, comme promis, la volonté de remercier son bienfaiteur. Fils de comte dont les yeux dorés font succomber toutes les femmes (ou presque), Wolf souffre en réalité beaucoup de son physique, de ses yeux, en lesquels certains voient une bénédiction, mais qui n'ont pourtant cessé de lui jouer de bien tristes tours depuis toujours. En plus de découvrir que la personne qui l'avait sauvé en forêt est une femme, le chevalier risque alors vite de recevoir une nouvelle aide précieuse de Dahliya pour mettre fin à son problèmes d'yeux, tandis qu'une relation particulière se bâtit déjà peu à peu entre les deux jeunes gens...
Le retour de Wolfred pour remercier Dahliya se transforme donc vite en tout autre chose que de simples remerciements, l'occasion étant idéale pour que la mangaka Megumi Sumikawa, en s'appuyant sur le récit d'origine de Hisaya Amagishi, aborde de plus belle l'évolution, les apprentissages et les relations de l'héroïne. Cela passe notamment par une incursion, grâce à Wolf, à "L'oeil droit de la déesse", une boutique d'objets magiques privée normalement réservée aux nobles et tenue par un certain Oswald Zola, un homme dont Dahliya découvrira qu'il a eu un lien très étroit avec le regretté père de notre héroïne. Le passage, tout en retenue, est assez joli dans ce qu'il montre du défunt Carlo, qui continue de vivre dans le coeur de ses proches, mais on retiendra aussi la manière dont Dahliya, dans sa plus tendre jeunesse, a pu marquer Oswald sans même le savoir.
C'est néanmoins, bien sûr, le cas de Wolfred qui intéresse le plus dans ce volume, le jeune homme se plaçant, comme on pouvait s'y attendre, comme un personnage important de l'intrigue, en devenant ici très proche de Dahliya. On découvre tout d'abord, au fil de ses discussions avec la jeune femme et de quelques petits flashback, une part de son parcours, bien souvent liée à la souffrance d'avoir des yeux si spéciaux, envoûtant la gente féminine sans qu'il le veuille tout en ayant brisé nombre de ses amitiés. Une idée dans le fond un peu basique, qui plus est mise en lumière de manière très standard puisque les quelques flashbacks sont balancés de manière un peu random parfois, mais qui s'avère vraiment intéressante pour ce qu'elle concrétise dans la relation entre les deux personnages et dans ce que Dahliya montre encore en matière de conception d'objets magiques. On le sent bien, la jeune femme continue de progresser, grâce aux souvenirs de son père et tout simplement grâce à sa passion. Et cette progression passe aussi par la découverte (parfois trop) rapide de nombre d'objets magiques (notamment à la boutique d'Oswald), et par son désir d'apporter quelque chose de bénéfique à ses proches. Parmi ces proches, il y a donc Wolfred, qui devient au fil du volume un véritable ami... voire plus encore ? Là-dessus, le récit séduit en évitant de tomber dans la relation amoureuse simpliste, les deux personnages ayant peu foi en l'amour qu'ils verraient presque comme un obstacle (encore plus au vu de leur passé respectif), si bien que leur lien apparaît comme plus fort que de l'amitié sans pour autant être de l'amour tel qu'on l'entend.
A tout cela, il faut ajouter le caractère d'une héroïne qui est toujours aussi séduisante dans la part de force et d'indépendance qu'elle dégage, et on obtient un deuxième opus tout à fait sympathique. La narration est parfois plan-plan, le style visuel très standard, mais l'univers posé ainsi que l'héroïne ont véritablement quelque chose de très plaisant.