D.Gray-man Vol.1 : Critiques Prologue

Encore un nouveau shonen, et de quel éditeur ? Je vous laisse devinez… allez c’est facile, un shonen… non ce n’est pas Kana… Glénat bravo ! Mais la question est de savoir si c’est un shonen de plus qui va se perdre dans la masse ou bien si il s’agit d’une perle qui va se démarquer des autres titres…

D Gray man est arrivé en France précédé d’une bonne réputation, et d’un certain succès auprès des sites de scantrads, ce qui est plutôt un bon point en règle générale.
La première impression que l’on a à la lecture de ce premier volume est plutôt positive, on se retrouve avec un univers assez sombre, ténébreux même, presque glauque par moment, on pourrait presque croire que Tim Burton est à l’origine de ce titre, celui ci disposant d’un univers très particulier, le représentant du mal, l’ennemi suprême à abattre apparaît dés le début et il un petit quelque chose du Pingouin issu de Batman II, de ce même Tim Burton ; le dessin très beau contribue largement à cette impression de se trouver dans un monde de magie obscure, il est à la fois beau et détaillé, et paradoxalement, certaines planches paraissent bien vides en dehors des personnages, presque du shojo…

Oui mais voilà, n’est pas Tim Burton qui veut ! Si l’univers apparaît vraiment atypique pour un manga, pour le reste on se retrouve avec du très classique, cela en est presque agaçant : une confrérie secrète qui recherche des armes mythiques appelés « innocences » pour lutter contre des démons, ceux ci ayant plusieurs stades d’évolutions que l’on découvrent au fur et à mesure de l’avancement du titre, une équipe de « héros » va se constituer autour d’un jeune prodige qui dispose d’un potentiel que lui même ignore, avec un clone de Sasuke, peu bavard et ténébreux, et je passe les autres clichés. Les innocences ressemblent à des copies des stands de Jojo, à chaque innocence sa spécificité et ses pouvoirs plus ou moins originaux…

Mais pour le moment dans ce volume un, on découvre cette ambiance si particulière et on se laisse envoûter, malgré déjà une certaine confusion… à vous de choisir si la magie de l’univers fera passer la pilule de la banalité qui se dégage de ce shonen de plus…

erkael