Couleurs de Yuki (les) Vol.4 - Actualité manga
Couleurs de Yuki (les) Vol.4 - Manga

Couleurs de Yuki (les) Vol.4 : Critiques

Yuki no Iro

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 24 Janvier 2019

Après que Yuki a été ses yeux et ses mains pour peindre son dernier tableau, et s'être confié à la jeune femme, le grand maître Gentarô Honda s'est éteint paisiblement, l'esprit en paix, en laissant derrière lui un monde de l'Art en deuil, un Mogami enragé de ne pas avoir pu exercer sa vengeance comme il le souhaitait, un Sakamoto qui semble avoir de nouvelles ambitions pour Yuki...et, surtout, une Yuki désemparée, un peu esseulée, perdue... Pourtant, la jeune femme sait très bien ce qu'elle doit faire désormais: en suivant les enseignements de Honda, elle doit continuer de chercher ses propres couleurs. Mais jusqu'où cela la mènera-t-elle ?

Même si son "papi" n'est plus là, Yuki poursuit sa route, une route faite avant tout de nouvelles rencontres: une diva sur le déclin, ou encore une vieille connaissance un peu aigrie et décalée de Honda, voire une dame âgée heureuse de vivre simplement là où elle est... des rencontres qui, à chaque fois, permettront un petit peu plus à Yûki de s'approcher de sa vérité, et pas forcément uniquement en tant que peintre. Saburô Ishikawa a beau rallonger un peu certains passages, notamment quand Yûki en en halte chez la vieille connaissance de Honda, il parvient malgré tout à offrir des personnages truculents, étonnants, et surtout humains derrière leurs apparences parfois peu amicales. Au fil de tout ceci, Yûki saura-t-elle laisser éclater ses émotions, s'exprimer dans le dessin, se mettre à nu, découvrir la vraie "elle", créer sa propre voie ? C'est de tout ceci dont il est question...

Et cette voie, où est-elle vraiment ? Dans le monde professionnel de la peinture, ou ailleurs ? Tout en sachant encore émouvoir son entourage à travers ses oeuvres pas forcément "belles" mais pleines de sincérité et d'émotion, la jeune femme, au bout du compte, se forge une voie et une couleur aussi simple qu'humaine, à l'image de ce que sont souvent les mangas d'Ishikawa.

Dans tout ça, on regrettera simplement des derniers chapitres un poil rapides, et le manque d'exploitation de certains personnages secondaires qu'on ne revoit plus ou presque plus, mais en dehors de ces quelques légers manque Les Couleurs de Yuki reste, jusqu'au bout, une très jolie lecture, pleine d'humanité et de bon sens.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction