Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 14 Février 2022
Michi pensait que sa relation avec Yôichi repartait vers la bonne voie. Seulement, à l'aube d'un voyage qu'ils devaient faire ensemble, son mari lui avoue ce qu'il a sur le cœur, jetant un froid entre eux. Plus tard, alors que Makoto se confesse auprès d'elle, Michi choisit de chérir l'importance de sa relation actuelle et remet en question son comportement vis à vis de Yôichi. Tandis qu'elle cherche à embrasser sa vie actuelle sous un jour nouveau, Makoto, lui, peine à recoller les morceaux avec sa femme...
Haru Haruno nous avait bien eu avec le développement positif de la relation entre l'héroïne et son mari. Mais c'est dans une volonté de toujours aborder les différentes situations avec nuance que le cinquième tome de Corps Solitaires s'est conclu par un Yôichi s'ouvrant davantage sur ses sentiments, annonçant un retour à la relation entre Michi et Makoto qui pouvait franchir de nouveau la ligne interdite. Le déroulé des événements laissait penser une telle tournure, mais l'intrigue ira-t-elle vers cette évidence ?
La réponse ne tarde pas à nous êtes données, et l'œuvre poursuit finalement son habile direction opposant la relation qui s'améliore entre Michi et son époux, tout le contraire de Makoto et Kaede. On a appris à connaître la femme de cet homme torturé, une éprise de son travail au point de mettre sa vie conjugale de côté, mais qui a cherché à équilibrer la balance elle aussi... en vain. Alors, tandis que le point de vue de Michi est globalement montré positif, c'est la dégringolade pour Makoto. Certains aveux sont faits, et il est particulièrement malin de dévoiler une Kaede meurtrie par l'alchimie entre son mari et sa « maîtresse » plus que par un éventuel rapport charnel extraconjugal. Un point qui a son importance tant pour comprendre le personnage, et éventuellement pour planter quelques pistes en vue des futurs opus, comme nous le montre la floppée de pages finales qui amènent une indéniable tension.
Pourtant, il serait un peu simpliste d'affirmer que tout va pour le mieux entre Michi et Yôichi. Si les langues se délient et la communication au sein du couple s'améliore, les questionnements internes des deux personnages ne cessent de façonner la complexité du récit. Quand bien même il règnerait des actes de tendresse évidents et des preuves d'efforts mutuels, cette distance permanente entre les deux conjoints confirment qu'il y a encore beaucoup à faire. Et dans cette optique d'introspections vis à vis de l'autre, cette suite propose tout un développement très personnel de Michi, cherchant à plaire et à se plaire elle-même avant tout, voyant davantage la vie sous le prisme de sa propre existence et non plus par le simple biais de sa relation où l'acte sexuel serait symbole d'apogée.
Corps Solitaires ne reste donc jamais dans la simplicité, malgré un parallèle évident entre les deux couples principaux qui cachent moult petites subtilités, via des confessions qui nourrissent les développements de personnages. Moins dramatique et plus posé, ce sixième tome ne manque donc pas d'intérêt et confirme une nouvelle fois l'écriture subtile de Haru Haruno, tandis que les dernières pages laissent présager une suite synonyme de conflits entre certains des protagonistes.
Haru Haruno nous avait bien eu avec le développement positif de la relation entre l'héroïne et son mari. Mais c'est dans une volonté de toujours aborder les différentes situations avec nuance que le cinquième tome de Corps Solitaires s'est conclu par un Yôichi s'ouvrant davantage sur ses sentiments, annonçant un retour à la relation entre Michi et Makoto qui pouvait franchir de nouveau la ligne interdite. Le déroulé des événements laissait penser une telle tournure, mais l'intrigue ira-t-elle vers cette évidence ?
La réponse ne tarde pas à nous êtes données, et l'œuvre poursuit finalement son habile direction opposant la relation qui s'améliore entre Michi et son époux, tout le contraire de Makoto et Kaede. On a appris à connaître la femme de cet homme torturé, une éprise de son travail au point de mettre sa vie conjugale de côté, mais qui a cherché à équilibrer la balance elle aussi... en vain. Alors, tandis que le point de vue de Michi est globalement montré positif, c'est la dégringolade pour Makoto. Certains aveux sont faits, et il est particulièrement malin de dévoiler une Kaede meurtrie par l'alchimie entre son mari et sa « maîtresse » plus que par un éventuel rapport charnel extraconjugal. Un point qui a son importance tant pour comprendre le personnage, et éventuellement pour planter quelques pistes en vue des futurs opus, comme nous le montre la floppée de pages finales qui amènent une indéniable tension.
Pourtant, il serait un peu simpliste d'affirmer que tout va pour le mieux entre Michi et Yôichi. Si les langues se délient et la communication au sein du couple s'améliore, les questionnements internes des deux personnages ne cessent de façonner la complexité du récit. Quand bien même il règnerait des actes de tendresse évidents et des preuves d'efforts mutuels, cette distance permanente entre les deux conjoints confirment qu'il y a encore beaucoup à faire. Et dans cette optique d'introspections vis à vis de l'autre, cette suite propose tout un développement très personnel de Michi, cherchant à plaire et à se plaire elle-même avant tout, voyant davantage la vie sous le prisme de sa propre existence et non plus par le simple biais de sa relation où l'acte sexuel serait symbole d'apogée.
Corps Solitaires ne reste donc jamais dans la simplicité, malgré un parallèle évident entre les deux couples principaux qui cachent moult petites subtilités, via des confessions qui nourrissent les développements de personnages. Moins dramatique et plus posé, ce sixième tome ne manque donc pas d'intérêt et confirme une nouvelle fois l'écriture subtile de Haru Haruno, tandis que les dernières pages laissent présager une suite synonyme de conflits entre certains des protagonistes.
05/04/2024 