Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 04 Mars 2022
Il semble y avoir quelque chose dans l'air entre Tsubaki et Ibuki : alors que le jeune garçon malentendant avait auparavant éconduit notre héroïne, quelque chose semble avoir évolué petit à petit en lui, à force de découvrir la jeune fille. Et alors que tous deux vont ensemble, une nouvelle fois, à l'association de langue des signes, l'adolescent montre un comportement particulièrement attentif: il souhaite marcher à côté de la jeune fille, préfère la raccompagner chez elle à cette heure-là, propose même de rentrer chez elle... Aurait-il un tel comportement s'il n'avait pas commencé à ressentir quelque chose pour sa camarade ? En tout cas, Tsubaki, elle, se pose forcément la question...
Au gré d'événements classique comme celui-ci, puis la fête du lycée ou encore l'arrivée de Noël, Nojin Yuki nous fait bien sentir qu'il y a un rapprochement plus concret voulu par Ibuki envers Tsubaki, ce qui passe par plein de petits indices où il n'y a pas besoin d'en dire trop pour laisser comprendre les choses: tout ce qu'on a déjà dit précédemment bien sûr, mais aussi les moments de jalousie contenue qu'Ibuki semble avoir quand il voit Tsubaki avec Shibasaki, l'envie de passer du temps avec elle pendant la fête... sans oublier son désir plus prégnant d'apprendre à la connaître, à comprendre ce qu'elle est, à découvrir son passé, y compris les mauvais côtés.
Mais c'est précisément l'un de ces "mauvais côtés" du passé qui semble ressurgir soudainement devant Tsubaki dès lors qu'arrive chez elle, pour quelques jours, la dénommée Shiori, petite soeur d'une amie que Tsubaki s'était faite à l'hôpital. Au premier abord, les retrouvailles semblent pleines d'entrain, mais il suffit à Ibuki d'observer attentivement notre héroïne pour comprendre qu'elle lui ment, qu'il y a une gêne, que quelque chose cloche. Et ce quelque chose, on le découvrira bien assez vite. Shiori est-elle vraiment une amie de Tsubaki, alors que Tsubaki avait précisément dit à Ibuki qu'elle n'avait pas d'amis autrefois ? Pourquoi cette nouvelle venue est-elle là ? Quels sentiments négatifs va-t-elle faire naître en notre héroïne ? Même si, comme souvent dans la série, tout va très vite et reste plutôt lisse, certains sujets en toile de fond sont vraiment intéressants autour des sentiments contrastés de Tsubaki entre autres. Et surtout, cette nouvelle donnée pousse nos deux personnages principaux à se questionner sur leurs problèmes respectifs (l'ouïe pour lui, son hospitalisation pour elle) et, dès lors, sur leurs doutes, eux qui se sentent parfois différents des autres. mais n'est-ce pas précisément parce que tous deux se considèrent différemment des autres qu'ils se rapprochent ?
En somme, malgré le côté toujours un peu trop rapide et basique des événements et des développements, Comme les autres retrouve un peu plus d'intérêt avec ce tome plutôt sympathique. Au-delà du classicisme total de l'aspect sentimental, certains sujets porteurs sont un peu plus sur le devant, jusqu'à nous laisser sur une possible avancée importante dans les dernières pages.
Au gré d'événements classique comme celui-ci, puis la fête du lycée ou encore l'arrivée de Noël, Nojin Yuki nous fait bien sentir qu'il y a un rapprochement plus concret voulu par Ibuki envers Tsubaki, ce qui passe par plein de petits indices où il n'y a pas besoin d'en dire trop pour laisser comprendre les choses: tout ce qu'on a déjà dit précédemment bien sûr, mais aussi les moments de jalousie contenue qu'Ibuki semble avoir quand il voit Tsubaki avec Shibasaki, l'envie de passer du temps avec elle pendant la fête... sans oublier son désir plus prégnant d'apprendre à la connaître, à comprendre ce qu'elle est, à découvrir son passé, y compris les mauvais côtés.
Mais c'est précisément l'un de ces "mauvais côtés" du passé qui semble ressurgir soudainement devant Tsubaki dès lors qu'arrive chez elle, pour quelques jours, la dénommée Shiori, petite soeur d'une amie que Tsubaki s'était faite à l'hôpital. Au premier abord, les retrouvailles semblent pleines d'entrain, mais il suffit à Ibuki d'observer attentivement notre héroïne pour comprendre qu'elle lui ment, qu'il y a une gêne, que quelque chose cloche. Et ce quelque chose, on le découvrira bien assez vite. Shiori est-elle vraiment une amie de Tsubaki, alors que Tsubaki avait précisément dit à Ibuki qu'elle n'avait pas d'amis autrefois ? Pourquoi cette nouvelle venue est-elle là ? Quels sentiments négatifs va-t-elle faire naître en notre héroïne ? Même si, comme souvent dans la série, tout va très vite et reste plutôt lisse, certains sujets en toile de fond sont vraiment intéressants autour des sentiments contrastés de Tsubaki entre autres. Et surtout, cette nouvelle donnée pousse nos deux personnages principaux à se questionner sur leurs problèmes respectifs (l'ouïe pour lui, son hospitalisation pour elle) et, dès lors, sur leurs doutes, eux qui se sentent parfois différents des autres. mais n'est-ce pas précisément parce que tous deux se considèrent différemment des autres qu'ils se rapprochent ?
En somme, malgré le côté toujours un peu trop rapide et basique des événements et des développements, Comme les autres retrouve un peu plus d'intérêt avec ce tome plutôt sympathique. Au-delà du classicisme total de l'aspect sentimental, certains sujets porteurs sont un peu plus sur le devant, jusqu'à nous laisser sur une possible avancée importante dans les dernières pages.