Code : Breaker Vol.18 : Critiques

Code : Breaker

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 03 Février 2014

Le Kibôsai, la kermesse du lycée, est l’occasion pour nos héros de subir une cérémonie qui leur permettra de monter en puissance et ainsi affronter les Code : Names. Les 7 flammes du pêché possédées par Rei quittent ce dernier pour former des doubles maléfiques que nos héros devront affronter. En outre, ils doivent vaincre leurs vices pour devenir plus forts…

Temps de pause dans la longue bataille contre les Code : Names qui passe par l’obligatoire case de l’entraînement. Cette fois, notre brochette de héros est réunie et après que certains soient passés chez l’ennemi un court instant, on retrouve ces héros et amis qui apprennent de nouveau à lutter cote à cote. Bref, la recette est très convenue et ces différents retournements de veste ont du mal à convaincre à 100% tant leur traitement s’avère un peu trop superficiel, on a d’avantage l’impression d’un biais ayant permis à Akimine Kamijyô de proposer du fan-service en faisant se battre ses héros entre eux.
Mais qu’importe désormais, place à l’entraînement, rien de très inventif de ce côté-là non plus puisque nos héros doivent affronter leur part sombre pour monter en puissance. Au final, la mangaka ne donne que peu d’importance à cette montée en puissance et le Kibôsai est d’avantage un moyen pour elle pour proposer de nouveaux approfondissements scénaristiques. Depuis de nombreux volumes, la vérité se dessine mais reste encore bien épaisse. Rei et Sakura se sont rencontrés étant enfants et sont à l’origine du 32 Décembre, date qui a provoqué la mort de nombreux détenteurs de pouvoirs. C’est d’ailleurs pour éviter qu’un tel carnage se produise à nouveau que l’Eden est subitement passé à la chasse à « Emperor », pouvoir détenu par Rei. Seulement, plus qu’apporter des réponses, ce tome épaissit le mystère en intégrant à l’intrigue un certain Kagerô, clef du 32 Décembre, qui ne tarde pas à se faire connaître. Au final, on a bien du mal à savoir où l’auteure veut en venir… L’intrigue est intéressante et donnait jusqu’ici le sentiment que la mangaka savait où elle se dirigeait mais dans ce volume, on a plus l’impression que celle-ci rajoute des éléments à son histoire sans trop savoir comment les exploiter. A moins que la barre soit redressée dans les prochains tomes, on devient sceptiques quant à l’évolution de l’intrigue.

La fin du tome propose en revanche certaines choses très intéressantes, notamment l’intervention d’un personnage clef longuement attendu, qui engendrent des rebondissements qui permettront peut-être d’enfin faire avancer l’intrigue et diriger nos héros vers leur objectif ultime : l’Eden. Après l’entraînement, on aimerait que cette nouvelle phase du scénario propose enfin certaines avancées car durant cet arc de la traque d’Emperor, mise à part des combats jouissifs et explosifs, l’intrigue s’est très légèrement dévoilée sans trop s’affirmer au final.

Une petite note sur l'édition qui vient entacher le volume et notre lecture : l'adaptation aura rarement été aussi exécrable dans la série. Petit à petit, on coule sous les onomatopées "-san", "chan" ou "-kun" à chaque page, sans qu'aucun effort ne soit fait pour adapter les dialogues avec la belle langue de Molière. A ce stade, on frôle la honte et on se demande si on a pas affaire à du scantrad.

En bref, c’est un tome en demi-teinte que nous avons-là. La phase d’entraînement n’a que peu d’importance et malgré une fin de tome laissant croire que l’histoire va faire un bond en avant, l’auteure nous embrouille avec de nouveaux éléments dans une intrigue déjà suffisamment complexe. L’auteur a donc huit volumes pour redresser la barre et relier tous ces éléments entre eux de manière cohérente.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs