Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 21 Mars 2022
Ashgard, prince venu d'un royaume lointain, a fini par renoncer à son désir d'épouser Earnest, après avoir observé la force du lien qui unit cette dernière à Blade... enfin, normalement ! Car notre héros a beau avoir combattu pour sa belle, sur le plan amoureux il reste totalement aux fraises, et il lui faudra sans doute encore du temps pour bien capter les choses ! En attendant, Asgard a décidé de partir en laissant derrière lui sa jeune disciple de 11 ans, Sarah, qui a sûrement beaucoup de choses à apprendre à l'académie...
La série vient donc de s'enrichir d'un nouveau personnage récurrent en Sarah, fillette déjà destinée à faire les 400 coups avec Cuch et Bruneflamme entre autres, en particulier ici dans un chapitre où elle essaie de comprendre une notion encore trop confuse pour une fille de son âge: l'amour. Quelle différence entre aimer quelqu'un comme un(e) ami(e) et aime un(e) amoureux(se) ? L'entourage de la petite fille au sien de l'académie sera-t-il vraiment de bon conseil ? Rien n'est moins sûr... mais au moins, cela pousse Blade, interrogé, à se questionner vaguement plus sur Earnest, même si'l ne faut évidemment s'attendre à aucune évolution de sa part.
Avant ce passage avec Sarah, Cuch et Bruneflamme, c'est un autre souci qui a lieu dans un premier chapitre où Blade divise Earnest en 108 mini Earnest ! Et en attendant de permettre à la jeune fille de retrouver son apparence normale, il va falloir s'occuper de tous ses petits alter ego... Loufoque à souhait, la situation amuse facilement, en premier lieu grâce aux nombreuses bouilles chibi des mini Earnest qui pullulent, mais aussi parce que c'est aussi le cerveau de notre héroïne qui semble avoir été fragmenté, si bien que les mini elles-mêmes sont parfois loin d'être malignes. C'est assez rigolo à suivre, et ce n'est pas totalement dépourvu d'intérêt scénaristique puisque l'adolescent, malgré cette division, ne perd pas de vue son désir de se rapprocher de Blade (qui ne comprend rien, comme toujours).
Et un peu plus tard, c'est au tour de notre héros d'être victime d'un mauvais coup, dès lors qu'en pleine séance de bains avec les filles (si si), une bague de réjuvénation d'Eliza lui fait retrouver son apparence de ses 5 ans, et la mentalité qui va avec, comme s'il était le vrai Blade de cette époque avant de devenir le Brave ! Plutôt que de s'inquiéter, les miss se mettent surtout en tête d'en profiter pour devenir leurs amies d'enfance et se le mettre dans la poche une fois qu'il sera redevenu grand, mais il va de soi qui ça ne se passera pas tout à fait comme prévu... Au-delà des moments de nudité et de l'humour un peu plus beauf qui séduira ou pas (on ne va pas juger, car me^me si c'est au raz des pâquerettes la situation s'y prête bien cette fois-ci), on retiendra plutôt de tout ça les quelques brefs détails que l'on découvre sur l'enfance de notre héros.
Sur plus de la moitié du tome, on a donc droit à trois chapitres indépendants, pour autant d'histoires qui ne volent pas haut mais qui se révèlent assez rigolotes la plupart du temps. Néanmoins, c'est sûrement la suite du volume qui intéressera le plus, en lançant une partie a priori un petit peu plus ambitieuse où Démonia, désireuse de découvrir le monde de ses ancêtres et de devenir le nouveau seigneur des démons, s'apprête à faire ses adieux aux autres élèves, adieux peut-être définitifs puisque vouloir devenir seigneur des démons signifie devoir se battre à mort contre tous les autres démons qui pourraient lui barrer la route ! Mais il est hors de question pour ses amis de la laisser partir au casse-pipe seule, si bien que toute la petite bande décide de l'accompagner dans le monde des démons. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le parcours du groupe dans cet autre monde, bien qu'avançant à vitesse grand V, est plutôt amusant, entre certaines péripéties qui prennent un tournant imprévu en exploitant honnêtement certaines spécificités des personnages (le côté beau gosse de Léonard alors qu'il n'a d'yeux que pour Earnest, les malheurs de Kassim...), les combats contre les monstres se finissant en barbecues, et les bévues de Blade concernant ce qu'il est censé cacher de ses connaissances de Brave (heureusement qu'Earnest et les autres ne sont VRAIMENT pas perspicaces !). Mais on appréciera aussi, bien sûr, la petite mise en avant de Démonia, de son rapport avec les siens, et de son lien avec Maria. Le tout est sympathique, au point que l'on a facilement envie de découvrir la suite dans le prochain tome.
Classroom for heroes s'offre donc un volume tout à fait honnête dans l'ensemble. Ca ne vole jamais bien haut autant dans l'humour que dans les développements et dans les dessins, mais la recette fonctionne suffisamment bien ici.
La série vient donc de s'enrichir d'un nouveau personnage récurrent en Sarah, fillette déjà destinée à faire les 400 coups avec Cuch et Bruneflamme entre autres, en particulier ici dans un chapitre où elle essaie de comprendre une notion encore trop confuse pour une fille de son âge: l'amour. Quelle différence entre aimer quelqu'un comme un(e) ami(e) et aime un(e) amoureux(se) ? L'entourage de la petite fille au sien de l'académie sera-t-il vraiment de bon conseil ? Rien n'est moins sûr... mais au moins, cela pousse Blade, interrogé, à se questionner vaguement plus sur Earnest, même si'l ne faut évidemment s'attendre à aucune évolution de sa part.
Avant ce passage avec Sarah, Cuch et Bruneflamme, c'est un autre souci qui a lieu dans un premier chapitre où Blade divise Earnest en 108 mini Earnest ! Et en attendant de permettre à la jeune fille de retrouver son apparence normale, il va falloir s'occuper de tous ses petits alter ego... Loufoque à souhait, la situation amuse facilement, en premier lieu grâce aux nombreuses bouilles chibi des mini Earnest qui pullulent, mais aussi parce que c'est aussi le cerveau de notre héroïne qui semble avoir été fragmenté, si bien que les mini elles-mêmes sont parfois loin d'être malignes. C'est assez rigolo à suivre, et ce n'est pas totalement dépourvu d'intérêt scénaristique puisque l'adolescent, malgré cette division, ne perd pas de vue son désir de se rapprocher de Blade (qui ne comprend rien, comme toujours).
Et un peu plus tard, c'est au tour de notre héros d'être victime d'un mauvais coup, dès lors qu'en pleine séance de bains avec les filles (si si), une bague de réjuvénation d'Eliza lui fait retrouver son apparence de ses 5 ans, et la mentalité qui va avec, comme s'il était le vrai Blade de cette époque avant de devenir le Brave ! Plutôt que de s'inquiéter, les miss se mettent surtout en tête d'en profiter pour devenir leurs amies d'enfance et se le mettre dans la poche une fois qu'il sera redevenu grand, mais il va de soi qui ça ne se passera pas tout à fait comme prévu... Au-delà des moments de nudité et de l'humour un peu plus beauf qui séduira ou pas (on ne va pas juger, car me^me si c'est au raz des pâquerettes la situation s'y prête bien cette fois-ci), on retiendra plutôt de tout ça les quelques brefs détails que l'on découvre sur l'enfance de notre héros.
Sur plus de la moitié du tome, on a donc droit à trois chapitres indépendants, pour autant d'histoires qui ne volent pas haut mais qui se révèlent assez rigolotes la plupart du temps. Néanmoins, c'est sûrement la suite du volume qui intéressera le plus, en lançant une partie a priori un petit peu plus ambitieuse où Démonia, désireuse de découvrir le monde de ses ancêtres et de devenir le nouveau seigneur des démons, s'apprête à faire ses adieux aux autres élèves, adieux peut-être définitifs puisque vouloir devenir seigneur des démons signifie devoir se battre à mort contre tous les autres démons qui pourraient lui barrer la route ! Mais il est hors de question pour ses amis de la laisser partir au casse-pipe seule, si bien que toute la petite bande décide de l'accompagner dans le monde des démons. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le parcours du groupe dans cet autre monde, bien qu'avançant à vitesse grand V, est plutôt amusant, entre certaines péripéties qui prennent un tournant imprévu en exploitant honnêtement certaines spécificités des personnages (le côté beau gosse de Léonard alors qu'il n'a d'yeux que pour Earnest, les malheurs de Kassim...), les combats contre les monstres se finissant en barbecues, et les bévues de Blade concernant ce qu'il est censé cacher de ses connaissances de Brave (heureusement qu'Earnest et les autres ne sont VRAIMENT pas perspicaces !). Mais on appréciera aussi, bien sûr, la petite mise en avant de Démonia, de son rapport avec les siens, et de son lien avec Maria. Le tout est sympathique, au point que l'on a facilement envie de découvrir la suite dans le prochain tome.
Classroom for heroes s'offre donc un volume tout à fait honnête dans l'ensemble. Ca ne vole jamais bien haut autant dans l'humour que dans les développements et dans les dessins, mais la recette fonctionne suffisamment bien ici.
06/03/2024 
02/05/2024 