City Hunter Ultime Vol.17 : Critiques

C’est devenu une habitude, le tome ouvre sur la conclusion de l’histoire entamée dans le volume précédent, comme si couper une histoire sur deux tomes était nécessaire pour que l’intérêt pour cette série culte reste intacte.
Quoi qu’il en soit, cette histoire n’est pas banale et finit par opposer Ryo et Umibozu dans un duel d’une intensité incroyable, un affrontement que l’on attendait depuis un moment, et pour le coup Hojo fait les choses bien, il installe une tension incroyable, orchestrée par une mise en page remarquable, avec un découpage des cases brillant…véritablement du grand art.
Forcément après un tel climax, la tension rechute violemment dans les histoires qui suivent, elles pourraient presque paraître fades. C’est sans compter le talant de Tsukasa Hojo, qui tout en laissant de coté la pression que peut susciter un affrontement entre professionnels, distille son humour de remarquable manière. Si celui ci se place toujours au dessous de la ceinture, il renouvelle un peu les situations. Ryo doit protéger une gamine de onze ans qui peut lire dans les pensées…forcément les pensées d’un pervers tel que Ryo ne sont pas adaptées à une enfant de cet âge…ceci étant mis en scène de façon intelligente, sans jamais tomber dans le douteux.
Enfin la dernière histoire voit le retour d’une belle jeune fille déjà connue, « le popotin volant »…Ryo va devoir se mesurer à un voleur qui lui vole son « mokkori power »… A mourir de rire !
Bien que dans un premier temps on regrette que le ton retourne au burlesque, cela ne dure pas, et on lit ce tome avec un plaisir toujours intact !

erkael