Chihayafuru Vol.11 : Critiques

Nous assistons à la finale des sélections de Tokyo pour le tournoi national de karuta. Notre club Mizusawa pourra-t-il réitérer leur succès de l’année dernière, surtout face au prestigieux lycée Hokuo ?

Mizusawa va délivrer un match aussi serré qu’équilibré face à leur adversaire. Mais, malgré l’égalité des forces déployées, une seule des deux équipes finira par faire pencher la balance d’une manière ou d’une autre. Un élément sera décisif. Ou peut-être qu’une personne va prendre un trop grand risque. Yuki Suetsugu nous délivre encore une fois une rencontre collective au sommet, entre tension psychologique, don inné, amitié, entraînement et opportunité du moment. Parfois la victoire ne tient qu’à une chose et l’auteure le fera comprendre autant à ses lecteurs qu’à ses personnages principaux. Et tout cela, dans la plus grande sensibilité et dans le plus grand réalisme qui soit. Mais c’est également parfois dans les défaites qu’on apprend le plus de choses. Elles peuvent nous motiver, nous dépasser encore plus la prochaine fois. Voilà ce qu’est la vie. Peine et joie.

« Pourquoi tu pleures ? On s’est bien amusés... Oui, mais c’était à la fois la meilleure et la plus frustrante de toutes mes compétitions. »

Après cette prise de risque, Chihaya en profitera, avec l’aide de ses amis et de son entourage, de se remettre et de se tourner vers la compétition individuelle qui approche à grands pas. Une occasion peut-être en or pour notre héroïne de faire ses preuves avec sa nouvelle arme, combinant sa rapidité, ses réflexes ahurissants ainsi que son don de capter des sonorités que seule elle est capable d’entendre. Mais avant tout, elle devra pour le moment redescendre sur terre et revenir à la réalité du quotidien, à savoir le lycée.

En conclusion, Chihayafuru nous offre encore une fois un volume des plus plaisants et des plus intrigants à lire, faisant évoluer et mûrir nos protagonistes. Ce n’est pas demain la veille qu’on se lassera de cette série.