Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 01 Avril 2025
Au fil de ce deuxième volume, la jeune Maruko-chan, enfant plus petite que la moyenne et servant d'alter ego à Momoko Sakura, continue de vivre des situations diverses et variées ancrées dans le quotidien japonais des années 1980, au fil de chapitres plus ou moins courts où chaque situation de départ est l'occasion pour la mangaka de revenir sur sa propre jeunesse.
Les rencontres parents-professeur, une situation exceptionnelle comme une inondation ayant touché sa ville, l'arrivée d'un professeur particulier que la petite fille aimerait considérer comme le grand frère dont elle a toujours rêvé, ou encore une chasse aux insectes sont, parmi d'autres, certains de ces éléments de départ à partir desquels l'autrice va se livrer sur elle-même, et par la même occasion nous livrer un certain portrait de la vie de l'époque pour une petite fille de cet âge, pour un résultat qui ne perd rien de sa saveur par rapport au premier volume, surtout quand on y ajoute la deuxième partie nous proposant à nouveau des histoires plus indépendantes. Dans tout ceci, on pourra également noter une très brève collaboration ente Chibi Maruko-chan et Otosan wa Shinpaisho, un autre shôjo célèbre dans les années 1980, signé Aamin Okada et inédit en France à l'heure où ces lignes sont écrites.
Et tout ceci reste continuellement servi par la grande simplicité de ton extrêmement communicative et sincère de l'autrice. Son style léger, drôle et faussement simpliste est de ceux qui se veulent universels et qui restent atemporels, faisant que cette amusante petite héroïne dégage constamment quelque chose de très proche de nous.
Alors, certes, on reste sur une lecture qui est vraiment faite pour être lue à petites doses (d'où l'arrivée de cette chronique deux mois et demi après la sortie du tome, votre serviteur n'ayant aucune envie de se gâcher cette lecture-bonbon), et dont on se demande toujours un peu comment elle pourra se renouveler sur la longueur, mais chaque moment passer sur Chibi Maruko-chan a pour l'instant de quoi nous ravir !