Ceux qui ont des ailes Vol.3 - Actualité manga
Ceux qui ont des ailes Vol.3 - Manga

Ceux qui ont des ailes Vol.3 : Critiques

Tsubasa wo motsu mono

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 29 Mars 2018

Kotobuki est chamboulée depuis qu’elle a découvert que Ross, le père de Raïmon, se cache derrière les attentats qui visent les « sans-noms ». Elle angoisse à l’idée que l’orphelinat qui les héberge puisse être une future cible. Peu désireuse de partager ces inquiétudes avec Raïmon de peur de le mettre dans une situation délicate vis-à-vis de son père, elle décide d’aller seule à la rencontre de celui-ci pour le faire changer d’avis. Mais elle tombe dans un piège. La colonelle Fia Mychal la kidnappe et l’emmène jusqu’à la frontière de Han’Hini pour y vendre clandestinement des armes. Durant le trajet, Kotobuki apprend que les militaires sont de mèche avec Ross. Ils ont pactisé pour semer la terreur : l’armée ayant besoin de « vies humaines » pour un projet secret, Ross voulant juste annihiler les « sans-noms ».


Le scénario manque toujours autant de réalisme. Les informations qui doivent rester secrètes sont divulguées à qui veut les entendre. Le lecteur reçoit donc des données brutes sans enrobage et c’est vraiment dur à digérer. Natsuki Takaya a créé un univers très riche, mais elle n’arrive pas à le développer à sa juste proportion. Pour faire avancer son histoire, elle prend des raccourcis qui retirent toute saveur à la découverte de l’intrigue. À cela s’ajoutent des personnages secondaires aux caractères peu ou mal travaillés comme la colonelle Fia qui s’avère protectrice envers Kotobuki alors que rien ne permet au lecteur de comprendre ce changement de comportement. Mais aussi des discours si creux qu’ils en deviennent risibles : « J’ai enfin compris que même un « sans-nom » a des parents qui sont tout aussi humains que nous ».


Les émotions de tous les personnages sont très  binaires (j’aime ou je n’aime pas, je suis heureux ou je suis triste), elles manquent de nuances pour sonner vraies. Même Kotobuki et Raïmon dont les sentiments sont plus détaillés renvoient une impression d’inachevée. Il est donc difficile de s’attacher à eux et d’apprécier à sa juste valeur leur histoire d’amour. Et c’est bien dommage, car leur idylle passe un nouveau cap. Les questions que Kotobuki se pose face à cette relation que Raïmon veut faire évoluer revêtent d’une grande importance et ne doivent pas être reléguées au second plan. 


Dans ce troisième volume, de nombreux voiles sont levés. On apprend que le mystérieux garçon qui a aidé à plusieurs reprises Kotobuki s’appelle Rikuro. Ses pouvoirs lui permettent de voler et tout porte à croire qu’il fait partie de ce que les gens surnomment « les ailes ». Autre fait étonnant, il semble être un proche de Raïmon. Mais alors pourquoi ce dernier n’en parle-t-il pas à Kotobuki ? Depuis quand se connaissent-ils ? Quel est leur lien ? Natsuki Takaya semble garder encore quelques secrets pour pimenter les prochains volumes.


« Ta tête est toujours sous l’emprise de la « malédiction » du général, non ? »


Raïmon a une bombe dans la tête. Kotobuki est effrayé à l’idée que sa vie puisse être menacée. Savoir que les militaires ont encore une emprise sur l’homme qu’elle aime lui donne un nouveau but : retrouver les ailes et leur demander de retirer cette bombe. Son seul indice est d’aller vers l’Est. Ils vont devoir passer par la forêt maudite. « Tous ceux qui ont essayé de la traverser en sont revenus gravement blessés, les monstres qui la peuplent seraient les âmes damnées des pauvres gens massacrés au 21e siècle… et fous de rancune, ils attaquent les voyageurs qui osent s’approcher ». Lors de cette nouvelle aventure, nos deux héros vont retrouver Shôka et ses compagnons : problèmes, chamailleries et délires garantis !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Gathea
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs