Cesare Vol.4 - Actualité manga
Cesare Vol.4 - Manga

Cesare Vol.4 : Critiques

Cesare - Hakai no sôzôsha

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 26 Juillet 2013

Alors qu'on laissait Angelo à la supervision de la manufacture, le début de ce quatrième tome nous invite à enfin découvrir la jolie jeune femme qui était présente dès la couverture du tome 1, à savoir Lucrezia, plus connue dans notre pays sous le nom de Lucrèce, la petite soeur de Cesare, dont nous découvrons plusieurs instants de l'enfance vers la fin des années 1480 et début des années 1490. Sorte d'interlude empli d'une douceur féminine, avec une fillette mignonne et innocente qui se montre très attachée à son grand frère, et des instants légers comme la danse, ce passage d'une soixantaine de pages contraste alors un peu avec l'ambiance de complots habituelle, mais ne se limite pas à son ambiance plus agréable, puisqu'il est aussi l'occasion d'entrevoir les relations pas toujours très nettes du père de Cesare avec son entourage féminin, l'intelligence de Fuyumi Soryo étant de suggérer les choses plutôt que de les montrer.

Puis les choses plus sérieuses reprennent. Angelo, qui s'est vu confier la supervision du chantier de la manufacture, offre sa totale confiance à Cesare et n'hésite pas à lui raconter l'avancement du chantier. Mais bien qu'il soit le bras droit de Cesare, Miguel n'hésite pas à mettre en garde Angelo au sujet du fils Borgia : Cesare est un jeune homme qui cache bien son jeu, et il n'hésiterait pas à retourner sa veste si c'est dans son intérêt...
C'est à cette période précise qu'Angelo est témoin d'une tentative d'incendie volontaire du chantier. Qui se cache derrière cet acte ? Sont-ce réellement les Dominicains, comme tendent à le laisser penser les habits des incendiaires ? Y a-t-il un complot plus profond derrière ceci ?

Tandis que l'énigme a du mal à se résoudre, Cesare, inlassablement, poursuit son plan auprès de Raffaele Riario et de Giovanni de Médicis, tentant de rapprocher les deux partis, tout en cherchant à en apprendre davantage sur les membres de la Fiorentina... Doucement mais sûrement, les alliances et complots continuent de prendre forme, se faisant à nouveau autant de témoins de l'habileté et du génie de Cesare, tandis que les doutes à son sujet sont de plus en plus présents, puisque l'insistance est toujours plus forte quant à sa façon de manipuler les gens à son avantage... Et si Angelo, lui aussi, n'était qu'un pion ? A force d'observer Cesare et d'écouter les mises en garde de Miguel, Angelo est évidemment poussé à s'interroger lui-même, et sort alors un tant soit peu, enfin, de sa trop grande naïveté. Ce qui, en fin de tome, n'empêche pas Angelo d'accompagner Cesare dans l'un de ses caprices qui voit les deux jeunes hommes se rendre dans un quartier populaire de Pise sans dévoiler leur identité. C'est un autre monde qui s'ouvre alors à Cesare, qui, du haut de son statut de mondain, ne comprend pas toujours les us du bas peuple. On découvre donc une autre facette de Cesare, curieux de tout en découvrant un univers plus populaire, ce qui donne lieu à des choses un peu plus légères, en attendant sans doute le retour aux choses sérieuses, au vu de la dernière page du volume.

Les choses avancent donc à leur rythme, et entre la douceur de Lucrezia en début de tome et l'incursion plutôt légère dans le monde populaire en fin de volume, on se régale toujours des alliances et complots qui prennent forme autour des plans de Cesare, un homme qui n'a décidément pas fini de nous passionner, au détour de ses différents visages.


Koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs