C'est pas ma faute - Actualité manga

C'est pas ma faute : Critiques

Riyū ga arimasu

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 15 Novembre 2016

Un petit garçon, ça peut faire plein de petits gestes pas très beaux : mettre ses doigts dans son nez, mettre des miettes partout, mordiller sa paille, taper du pied, s'essuyer les mains sur ses vêtements... Pourtant, quand sa maman vient le gronder, l'enfant de C'est pas ma faute, nouvel album des éditions nobi nobi à destination des plus jeunes, trouve toujours une bonne excuse pour affirmer qu'il n'y peut rien !

Déjà connu en France pour l'album C'est peut-être une pomme (paru aux éditions Kaléidoscope) qui lui a permis d'empocher le Premier Prix des libraires MOE au Japon, Shinsuke Yoshitake revient ici avec un livre illustré abordant les petites, mais mauvaises habitudes que peuvent avoir les enfants... et il les aborde avec malice ! Sur un ton simple, l'auteur présente les unes après les autres différentes manies, qui valent surtout le coup d'oeil pour les justifications que l'enfant offre à sa mère : elles sont pleines d'imagination comme peut en montrer n'importe quel enfant, et dès lors le jeune lecteur aura de quoi beaucoup s'amuser en voyant les explications du petit héros du livre. Au-delà de l'amusement, c'est aussi l'occasion de faire prendre conscience au petit lecteur que ses petites manies peuvent être très embêtantes... et interrogera aussi avec ingéniosité les parents dans une toute fin maligne.

Les illustrations de Yoshitake conservent une certaine simplicité à même de parler facilement aux enfants. Chaque illustration se voit dominée uniquement par quelques couleurs, permettant à l'auteur d'attirer l'attention sur l'essentiel et de faire ressortir des choses en particulier.

Comme toujours, l'édition française de nobi nobi! est impeccable, comme on est en droit d'en attendre d'un album jeunesse : couverture cartonnée rigide, papier de haute qualité, bonne impression, traduction de Sylvain Chollet bien vivante et rigolote.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction