Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 21 Mai 2021
Loki, le dévoreur de dieux, s'est réveillé, et a commencé à dévorer les gens au sein même du centre de recherches, en attendant que son pouvoir puisse être activé. En particulier, pour ça, il doit dévorer une Valkyria, et c'est bien pour ça qu'il essaie de s'en prendre à Kuroha et à Murakami, suivant ainsi les plans du père de notre héros. Nos deux héros doivent alors fuir dans un premier temps, et fort heureusement pour eux ils ont été rejoints par Kana et Hatsuna qui sont arrivées à la rescousse, tandis que Kazumi hacke les lieux ! Mais se contenter de prendre la fuite ne peut évidemment pas être une solution finale: il va falloir trouver comment maîtriser Loki, quitte pour ça à peut-être devoir se sacrifier...
Toujours ponctuée de ses différentes références succinctes à la mythologie nordique, c'est dans une atmosphère se voulant assez chaotique que se déroule la dernière ligne droite de Brynhildr in the Darknss, surtout à partir du moment où L'incommensurable faim de Loki vient toucher la ville et nombre d'habitants... mais est-ce vraiment suffisant pour entretenir la tension ? A vrai dire, pas totalement, car Lynn Okamoto, pas aidé par une narration et par un découpage somme toute basiques, peine à équilibrer son récit dans ce grand final, cette dernière ligne droite pouvant même sembler rushée et insuffisante dans l'exploitation des éléments de scénario.
On pourra par exemple regretter un certain sacrifice, plein d'abnégation et d'amour, d'un certain personnage parmi les plus en vue de l'oeuvre: le moment aurait dû être touchant, mais apparaît expédié. Rushé, c'est aussi l'impression que donne le cas étonnant de Kotori, qui aurait mérité d'être un peu plus développé. Malheureusement, là où certaines pages auraient pu (auraient dû) servir à peaufiner et à finaliser les différentes thématiques, très souvent l'auteur se contente de rester en surface (quitte à même laisser en plan certains éléments scénaristiques, notamment du début de la série) et de plutôt rallonger la sauce dans les visions du chaos provoqué par Loki... Comme si, tout compte fait, Okamoto ne savait pas tout à fait comment mener tout ça à terme...
Et pourtant, les idées sont là, ne serait-ce que dans les dernières dizaines de pages où le mangaka ne cède aucunement à un bête et facile "happy end" total. On le voit, il y a de nombreuses nuances dans ce que deviennent les principaux personnages... mais là aussi, ça reste en surface et c'est expéditif.
Difficile, alors, d'être pleinement satisfait par la fin de la série, qui apparaîtrait alors assez vaine et anecdotique dans pas mal d'éléments abordés au fil des volumes. Ce n'est pas foncièrement mauvais, on a bien une certaine conclusion qui jouit en plus d'une idée intéressante, mais on attendait forcément plus d'ambitions de la part de l'auteur qui, dans l'ensemble, laisse pas mal de choses retomber un peu comme un soufflé.
Toujours ponctuée de ses différentes références succinctes à la mythologie nordique, c'est dans une atmosphère se voulant assez chaotique que se déroule la dernière ligne droite de Brynhildr in the Darknss, surtout à partir du moment où L'incommensurable faim de Loki vient toucher la ville et nombre d'habitants... mais est-ce vraiment suffisant pour entretenir la tension ? A vrai dire, pas totalement, car Lynn Okamoto, pas aidé par une narration et par un découpage somme toute basiques, peine à équilibrer son récit dans ce grand final, cette dernière ligne droite pouvant même sembler rushée et insuffisante dans l'exploitation des éléments de scénario.
On pourra par exemple regretter un certain sacrifice, plein d'abnégation et d'amour, d'un certain personnage parmi les plus en vue de l'oeuvre: le moment aurait dû être touchant, mais apparaît expédié. Rushé, c'est aussi l'impression que donne le cas étonnant de Kotori, qui aurait mérité d'être un peu plus développé. Malheureusement, là où certaines pages auraient pu (auraient dû) servir à peaufiner et à finaliser les différentes thématiques, très souvent l'auteur se contente de rester en surface (quitte à même laisser en plan certains éléments scénaristiques, notamment du début de la série) et de plutôt rallonger la sauce dans les visions du chaos provoqué par Loki... Comme si, tout compte fait, Okamoto ne savait pas tout à fait comment mener tout ça à terme...
Et pourtant, les idées sont là, ne serait-ce que dans les dernières dizaines de pages où le mangaka ne cède aucunement à un bête et facile "happy end" total. On le voit, il y a de nombreuses nuances dans ce que deviennent les principaux personnages... mais là aussi, ça reste en surface et c'est expéditif.
Difficile, alors, d'être pleinement satisfait par la fin de la série, qui apparaîtrait alors assez vaine et anecdotique dans pas mal d'éléments abordés au fil des volumes. Ce n'est pas foncièrement mauvais, on a bien une certaine conclusion qui jouit en plus d'une idée intéressante, mais on attendait forcément plus d'ambitions de la part de l'auteur qui, dans l'ensemble, laisse pas mal de choses retomber un peu comme un soufflé.