Blue Period Vol.13 - Actualité manga
Blue Period Vol.13 - Manga

Blue Period Vol.13 : Critiques

Blue Period

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 19 Février 2024

Alors que sa découverte du collectif No Marks et de sa profondément charismatique présidente Kirio Fuji lui font approcher l'Art sous un autre angle et relance son attrait pour la création artistique, Yatora garde une part de doute: comment doit-il fréquenter ce collectif ? Ses hésitations se font d'autant plus fortes suite à deux événements. D'un côté, Hisayama décide de claquer la porte après des critiques car, selon lui, les membres de No Marks se disent anti-autoritaires alors que, de façon contradictoire, ils sont tous en vénération devant la figure fondatrice qu'est Fuji. De l'autre côté, à Geidai, il découvre des rumeurs négatives sur No Marks, et en plus il paraît que le professeur Inukai a une aversion particulière pour ce groupe et pour Fuji, ce qui pourrait avoir des répercussion sur l'évaluation de son prochain projet...

Tout l'intérêt de cette première partie de volume est alors de voir comment Yatora compte tirer parti de son expérience à No Marks dans le cadre du projet ayant pour thème la culpabilité, pour un résultat stimulant: une nouvelle fois, Tsubasa Yamaguchi se montre très douée pour exposer les évolutions de son héros, que l'on voit ici s'affranchir encore de certaines barrières invisibles. Le jeune étudiant semble casser un nouveau mur qui l'empêchait d'avancer et d'épanouir son esprit, il pousse assez loin des réflexions intéressantes sur les notions de culpabilité, de regard des autres et de faute en vue d'en offrir une vision tranché artistiquement dans son projet, et il doit aussi apprendre à compter un peu plus sur les autres dans certains cas, car il y a des oeuvres d'art qui sont difficiles voire impossibles à mettre en place seul. Alors, comment sa nouvelle oeuvre sera-t-elle accueillie par le si exigeant et sévère professeur Inukai ? On vous laisse le découvrir, bien sûr.

Après cette étape puis un petit chapitre bonus sympathique sur Kinemi et la soirée d'intégration, le premier semestre arrive déjà à son terme,en laissant place à différentes possibilités pour Yatora pendant les vacances. Dans l'immédiat, c'est une nouvelle expérience collective qui s'ouvre pour notre héros: un séjour à Hiroshima chez la pétillante Momoyo, en compagnie de cette dernière, de Kenji, de Yakumo et de Yatosuke, afin de s'entraîner sur des oeuvres de grande ampleur dans un hangar. Pour le moment, la mangaka se contente d'installer cette nouvelle étape, quitte à faire quelques petits détours assez animés entre une visite de maison hantée (avec en prime l'inévitable clin d'oeil visuel au maître de l'horreur Kazuo Umezu), la découverte du cadre familial de Momoyo, et de manière générale une ambiance un peu plus relâchée qui fait plutôt du bien, même si Yamaguchi ne perd jamais de vue son sujet principal.

On a donc droit, une nouvelle fois, à une lecture intéressante et très facilement prenante, où les avancées artistiques et personnelles de Yatora se poursuivent bien, entre une première partie passionnante et maligne et une deuxième partie installant de façon assez animée de nouveaux intérêts pour la suite.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.75 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs