Blue Morning Vol.4 : Critiques

Les récents événements et révélations ont poussé Akihito et Tomoyuki à prendre des décisions qui risquent de bouleverser les choses. Ainsi, l'héritier des Kuze affirme-t-il vouloir céder son titre à son intendant. Mais dans le même temps, Katsuragi a quitté la famille Kuze pour demander aux Ishizaki de le prendre sous leur aile... Ces choix peuvent paraître étranges, mais peut-être les deux hommes agissent-ils de façon certes différente mais pour tenter d'atteindre la même chose ?

Après un excellent troisième volume, ce quatrième tome redistribue plusieurs cartes, avec ce que ça implique d'évolutions dans les relations, alliances et oppositions entre personnages. Comme on pouvait s'y attendre, le rôle de la famille Ishizaki grandit, et par la même occasion Shoko Hidaka en profite pour offrir un peu plus de travail sur Soichiro Ishizaki. Dans un contexte délicat où le pays poursuit sa mutation, la mangaka tire également bien parti des revirements concernant Amamiya et le marquis Moriyama... sans oublier Takayuki Katsuragi.

La toile qui se tisse se complexifie encore un peu plus et, sous la narration assez posée de Hidaka, reste limpide dans ses différents enjeux. Pourtant, la tension se fait un peu plus palpable, essentiellement grâce aux tiraillements de plus en plus évidents de nos deux héros entre leurs ambitions et devoirs d'un côté, et leurs sentiments de l'autre. Tension qui trouve un certain point culminant dans une scène érotique plus poussée et cristallisant tout ce qu'ont emmagasiné Akihito et Tomoyuki en eux.

Mais c'est bien la toute fin du tome qui relance de plus belle les choses, avec non seulement un important cap franchi sur le plan sentimental, mais également une nouvelle information, une nouvelle donne risquant de bousculer à nouveau les choses dans le prochain volume.

Shoko Hidaka, avec son trait élégant, reste bien maîtresse d'un récit qui continue d'être passionnant à suivre.