Blue Lust Vol.3 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 02 Mai 2019

Hayato, qui a choisi d'avouer à Sôma ce qu'il a fait par le passé, en paie désormais les conséquences: Sôma l'a rejeté, notamment car il est persuadé qu'il s'est intéressé à lui afin d'effacer son sentiment de culpabilité. Mais Hayato ne peut décidément pas renoncer à lui: il l'aime réellement, et décide de le lui répéter encore. Sôma, forcément, est troublé... et il l'est encore plus en apprenant de la bouche de Noboru qu'il est l'ami que Hayato a blessé à l'époque du collège. Y a-t-il la moindre chance de trouver le bonheur pour chacun de ses personnages ?

On vous laisse évidemment découvrir la réponse à cette question au bout de la lecture. Un lecture qui reste plaisante, dans la mesure où la mangaka Hinako a à coeur d'offrir un certain travail sur chacun de ses trois héros: ce qui s'est réellement passé à l'époque du collège du côté de Noboru, la manière dont il a tourné les choses pour se venger de Hayato, la relative haine qu'il continue de ressentir à son égard (relative, car d'un autre côté il lui dit certaines paroles plutôt salvatrices), le sentiment de culpabilité toujours présent en Hayato, la méfiance de Sôma... et l'amour qui se mêle à tout ceci.

L'autrice brasse ainsi un certain nombre de thématiques assez pertinentes, qu'elle emballe dans un récit alternant entre la sobriété et les moments émouvants, pour un résultat séduisant. Mais malgré tout, il est difficile de ne pas trouver que certaines évolutions vont un peu trop vite, qu'il y a un peu de facilité avec quelque racsourcis dans les résolution des difficultés rencontrées, que ça aurait pu aller plus loin...

L'ultime opus de Blue Lust est donc satisfaisant, mais après un deuxième volume qui faisait monter les choses d'un cran on espérait forcément un peu plus dans le traitement de certains sujets. Reste, quoi qu'il en soit, une très belle histoire, menée à son terme avec efficacité par Hinako, le tout restant emballé dans un style visuel assez précis et sensible.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction