Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 04 Mai 2020
Hinowa et ses compagnons participent à leur première campagne guerrière pour repousser l'assaut de l'armée de Tenrô contre le fort de Shiranui, de la région de Sôkai. Mais rapidement, un combat déterminant pour le jeune femme a lieu : Face à elle se présente Yomohima, la combattante responsable de la mort de la mère de Hinowa. Malgré sa détermination, la jeune guerrière ne semble pas de taille, si bien qu'elle ne pourra vaincre cette ennemie seule...
Après un premier volume des plus appréciables, la série devait encore confirmer son potentiel. Car si celle-ci s'imposait comme la suite de Red Eyes Sword, on percevait encore mal la place que cette séquelle occupera vis à vis de l'intrigue précédente, le rôle qu'entretiendra, ou encore la manière dont sera exploité ce tout jeune casting de personnages.
Ce second opus nous permet donc d'y voir plus clair, et il y a d'abord de quoi se satisfaire de la tournure différente des événements, par rapport à l'oeuvre précédente. Certes très centrée sur les scènes d'action elle aussi, cette nouvelle série semble se vouer à des chroniques de guerre plus classiques, et ne se centrera a priori plus que sur des combats de combats à un contre un. Un très bon point donc, évacuant la crainte d'assister à une histoire au déroulement très similaire.
Reste qu'un point commun marque ces débuts de Blue Eyes Sword : Le rôle donné à la bande centrale de personnages. Le scénariste Takahiro imagine alors un nouveau groupe soudé, dont les interactions constitue une fois encore un ingrédient fort de l’œuvre, mais distingue cette nouvelle bande par leur inexpérience. Exit alors les combattants déjà aguerris. Ces nouvelles recrues, bien que très robustes, sont encore teintées de naïveté, mais on s'attaque déjà à leurs facettes comme à leurs ambitions respectives. Ce second devait avait pour tâche parmi d'autres de confirmer le potentiel des cinq figures phares, et il le fait très bien. Et ce tout en confirmant le rôle d'Akame, sorte de mentor assez présent, qui parvient à ne pas voler la vedette aux nouveaux venus.
Dans la globalité, les auteurs nous offrent alors une suite de bonne facture, particulièrement plaisante dans son processus de mise en terre des nouveaux éléments de cette suite, et qui offre aussi de bons moments d'action grâce à la patte du dessinateur Strelka, qui offre déjà de bons résultats visuels alors qu'il ne s'agit que de la première œuvre. Le cocktail est alors bon, et il n'en fallait pas plus pour confirmer notre enthousiasme vis à vis de la série, tant celle-ci ne se contente pas de tirer une histoire initialement terminée, mais parvient à apporter son propre décor et des intérêts propres.
Pourtant, la limite essentielle de cet opus réside dans l'introduction plus que bancale des « trésors divins », sortes de remplaçants des armes impériales de Red Eyes Sword. L'idée sent le réchauffé à plein nez, même si on garde à l'esprit une potentielle justification scénaristique future. Mais, surtout, Takahiro les introduit de manière plus qu'expéditive dans son scénario, en usant de facilités un peu déconcertantes, qui ont de quoi faire déchanter vers la moitié du volume. Fort heureusement, le reste se montre plus convainquant.
Une suite qui confirme des qualités, donc, et qui permet d'affirmer que Blue Eyes Sword a le potentiel pour être une bonne œuvre d'action en tant que série propre, et pas simplement une suite efficace. On espère que les prochains tomes confirmeront cette impression, ce second opus se montrant aussi agréable qu'efficace dans ses intentions.
Après un premier volume des plus appréciables, la série devait encore confirmer son potentiel. Car si celle-ci s'imposait comme la suite de Red Eyes Sword, on percevait encore mal la place que cette séquelle occupera vis à vis de l'intrigue précédente, le rôle qu'entretiendra, ou encore la manière dont sera exploité ce tout jeune casting de personnages.
Ce second opus nous permet donc d'y voir plus clair, et il y a d'abord de quoi se satisfaire de la tournure différente des événements, par rapport à l'oeuvre précédente. Certes très centrée sur les scènes d'action elle aussi, cette nouvelle série semble se vouer à des chroniques de guerre plus classiques, et ne se centrera a priori plus que sur des combats de combats à un contre un. Un très bon point donc, évacuant la crainte d'assister à une histoire au déroulement très similaire.
Reste qu'un point commun marque ces débuts de Blue Eyes Sword : Le rôle donné à la bande centrale de personnages. Le scénariste Takahiro imagine alors un nouveau groupe soudé, dont les interactions constitue une fois encore un ingrédient fort de l’œuvre, mais distingue cette nouvelle bande par leur inexpérience. Exit alors les combattants déjà aguerris. Ces nouvelles recrues, bien que très robustes, sont encore teintées de naïveté, mais on s'attaque déjà à leurs facettes comme à leurs ambitions respectives. Ce second devait avait pour tâche parmi d'autres de confirmer le potentiel des cinq figures phares, et il le fait très bien. Et ce tout en confirmant le rôle d'Akame, sorte de mentor assez présent, qui parvient à ne pas voler la vedette aux nouveaux venus.
Dans la globalité, les auteurs nous offrent alors une suite de bonne facture, particulièrement plaisante dans son processus de mise en terre des nouveaux éléments de cette suite, et qui offre aussi de bons moments d'action grâce à la patte du dessinateur Strelka, qui offre déjà de bons résultats visuels alors qu'il ne s'agit que de la première œuvre. Le cocktail est alors bon, et il n'en fallait pas plus pour confirmer notre enthousiasme vis à vis de la série, tant celle-ci ne se contente pas de tirer une histoire initialement terminée, mais parvient à apporter son propre décor et des intérêts propres.
Pourtant, la limite essentielle de cet opus réside dans l'introduction plus que bancale des « trésors divins », sortes de remplaçants des armes impériales de Red Eyes Sword. L'idée sent le réchauffé à plein nez, même si on garde à l'esprit une potentielle justification scénaristique future. Mais, surtout, Takahiro les introduit de manière plus qu'expéditive dans son scénario, en usant de facilités un peu déconcertantes, qui ont de quoi faire déchanter vers la moitié du volume. Fort heureusement, le reste se montre plus convainquant.
Une suite qui confirme des qualités, donc, et qui permet d'affirmer que Blue Eyes Sword a le potentiel pour être une bonne œuvre d'action en tant que série propre, et pas simplement une suite efficace. On espère que les prochains tomes confirmeront cette impression, ce second opus se montrant aussi agréable qu'efficace dans ses intentions.