Bloody Mary Vol.5 - Manga

Bloody Mary Vol.5 : Critiques

Bloody+Mary

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 26 Janvier 2018

Voici Ichirou, Mary et Shinobu en Angleterre. Mais par hasard ou malchance, les voilà coincés sans bagages et sans lieu où dormir. Et en plus, une meute de Vampires les attaque. Heureusement il en faut plus pour les arrêter grâce à la force du Vampire suicidaire. Après une nuit dans un hôtel de luxe aux frais des Sakuraba, ils se rendent chez le vieux maître de Shinobu pour apprendre qu'il est absent. C'est Lily, sa petite-fille, qui les accueille et se montre enthousiaste à la vue d'un Vampire aux cheveux rouges, une espèce très rare. Et pour cause ! Alors que les Vampires naissent ainsi, ceux possédant cette couleur de cheveux se révèlent être en vérité des humains transformés en Vampires. Qui donc a bien pu faire de Mary ce qu'il est aujourd'hui ? Son immortalité s'expliquerait-elle par cette condition ? Pourront-ils obtenir des réponses grâce à son alter ego qui refait de plus en plus surface au détriment de Bloody ?


Tout en apprenant de nouvelles choses sur Bloody Mary, le mystère ne cesse de s'épaissir. On se doute que la relation entre Hydra et Mary est d'ordre sentimental, seulement rien ne confirme véritablement cela. Ni pourquoi deux personnes vivent dans un même corps. Car il semble bel et bien que Bloody et Mary vivaient ensemble par le passé, sans que cela soit une manifestation de schizophrénie ou autre puisque les flash-back montrent deux entités bien distinctes.


Alors que l'on pense progresser, tout comme les héros, on se sent de plus en plus perdu, la relation entre Ichirou et Mary « le maso » étant fortement perturbée par la présence de Mary « le sadique » qui se manifeste de plus en plus. C'est assez angoissant...


Pour cette couverture, le choix du lys ne paraît pas viser uniquement le duo, mais l'ensemble des émotions que ressent chaque personnage, que ce soit les héros ou les secondaires. Le mélange du lys blanc pour la pureté et du rouge pour la passion embrouille le message. Sans doute Samamiya Akaza a-t-elle voulu montrer la violence des émotions que chacun ressent, passant par des sentiments plein d'amour véritable et pur, et d'autres, exacerbés par ce même amour. Une passion dévorante, en somme.


En bonus, le retour des sweats choupi de Hasegawa, des souvenirs, et une parodie sur fond de maison close. Et sous la jaquette, débute des détournements de scènes du manga avec de nouveaux découpages et dialogues. 


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Persmegas
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs