Bloody Mary Vol.10 : Critiques

Ça y est, le dernier volume est enfin sorti et on a un petit pincement au cœur à l'idée de dire au revoir à ce duo classique, mais tellement attachant du ronchon chasseur de Vampire, Ichirou, et du maso Bloody. Et on est davantage perturbé si on fait l'erreur de regarder sous la jaquette avant de finir la lecture du manga, si ce n'était déjà le cas avec la couverture en elle-même...

Enfin, Mary et Bloody parviennent à se retrouver et à discuter. Le maso accepte alors de revenir sur sa décision. Il vivra. De son côté, Ichirou est perdu entre son envie de garder le Vampire auprès de lui et celle d'exaucer son désir de mort, comme promis.

Pendant ce temps, Hydra, qui était pourtant prête à tuer son ancienne amante, perd pied. La Vampire aux cheveux rouges est parvenue à s'immiscer dans son cœur, la persuadant qu'elle n'a jamais été aimée pour autre chose que son appartenance à la race des suceurs de sang, que ce soit par elle ou par Mary. C'est ainsi que Bloody Eye profite de cette occasion, malgré un état de faiblesse avancée, pour l'attaquer et mettre fin à leur combat...

Ah, on se demandait comment aller se terminer la série, et elle se conclut de manière plutôt satisfaisante. Il est impossible de dire qui disparaît et qui résiste, sans risquer de carrément révéler la fin, mais disons qu'on écrase notre petite larmichette. On peut juste reprocher un côté trop cul-cul dans ce dénouement. Ainsi qu'un récit assez expéditif. Vu qu'il s'agit du dernier tome, on a l'impression que tout va trop vite, qu'il faut tout conclure. Et surtout éviter de laisser le lecteur avec des questions sans réponse, comme le véritable nom de Bloody. Du coup, la chronologie des événements semble un peu bancale.

Sinon, chose qui satisfera grandement les fujoshi, bien que tout ne soit pas exprimé de manière claire entre Ichirou et Mary, il est indéniable que l'amour est réciproque entre les deux héros. En effet, tout au long de ces dix tomes, l'auteure s'est amusée à illustrer chaque couverture avec une fleur dont il était aisé de voir une relation entre le contenu et la symbolique florale. Ici, l'oeillet rouge symbolise affection et amour profond. Comment imaginer qu'il n'y a pas corrélation ?!

Enfin, Soleil n'a pas fait d'erreur et c'est très agréable de finir sur une note positive compte tenu de la mauvaise qualité de travail que l'éditeur avait proposée jusqu'à présent sur ce manga.

On ne peut que souhaiter bonne continuation à Samamiya Akaza dont la nouvelle série, Parade X Opera, en est déjà à son troisième volume au Pays du Soleil Levant.