Bloody Delinquent Girl Chainsaw Vol.6 - Manga

Bloody Delinquent Girl Chainsaw Vol.6 : Critiques

Chimamire Sukeban Chainsaw

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 06 Avril 2017

La bataille contre Nero et ses sbires a repris pour Geeko et ses compagnes collégiennes, qui ne savent pas encore que la scientifique ravagée a pris en otage Kimberley. Pour en finir plus vite au sein de la base ennemie, les 4 jeunes filles énervées et certaines de leur force ont décidé de se séparer : tandis que Lucyféroce et la tête de Regan doivent bientôt en découdre avec la redoutable Electric Red, la capitaine et Mizushima s'en prennent au maximum de sbires avec leurs propres techniques. Quant à Geeko, qui doit protéger ce qui reste de Bakutani, elle se retrouve face à Nemesis, la dernière survivante des Guardians...

Le schéma choisi par Rei Mikamoto est on ne peut plus simple dans ce volume, et dans sa première partie il faut avouer que le tome frustre un petit peu, dans la mesure où les ennemies sont un peu rushées alors qu'on pouvait en attendre un peu plus. Cela vaut pour Electric Red dont la particularité physique et les capacités sont un brin sous-exploitées, mais c'est surtout le cas pour Nemesis qui intriguait pourtant un peu plus que les autres méchantes, en étant un petit peu plus ambivalente. A contrario, il est difficile de ne pas s'éclater en découvrant une autre adversaire encore plus originale, la dénommée Para Saito, un cerveau sur tentacules (littéralement) à qui Mikamoto offre un petit background rapide, et dont le nom en forme de jeu de mots (Para Saito / Parasite) en dit déjà long sur ses capacités, aussi sournoises que son physique est ridicule. Avec elle, l'auteur joue très bien sur ce contraste entre dangerosité et pathétique : alors qu'elle aurait pu devenir une grosse menace, ce qui lui arrive nous offre une scène hilarante.

Sans forcément beaucoup renouveler sa recette, Mikamoto continue d'assurer le divertissement en sacrifiant très brutalement certains personnages secondaires, en rendant à nouveau inutiles les tentatives d'aide masculine (dans ce manga, c'est le pouvoir aux filles badass, et puis c'est tout), et en jouant efficacement sur certains clichés érotiques (comme le bain d'huile de la capitaine) et sur l'aspect bourrin de ces héroïnes fortes en gueule et en caractère qui ne manquent jamais la moindre punchline. Sur ce dernier point, la traduction de Sébastien Ludmann offre encore quelques merveilles.

Entre le bourrinage pur et l'humour, Mikamoto continue de diversifier sans difficulté sa petite galerie des horreurs, avec des adversaires parfois très bien trouvés visuellement. Dans ce contexte, la petite Avril apparaîtrait presque radicalement différente, d'autant que son statut de souffre-douleur auprès de ses congénères présente l'existence plus concrète d'une certaine hiérarchie.

Toujours sans changer fondamentalement la recette, la dernière partie du volume amène une nouvelle étape très prometteuse, où le duo Geeko/Lucyféroce devra en découdre avec une succession d'ennemis qui s'annoncent plus redoutables encore qu'auparavant de par le statut particulier que Nero leur a conféré. En attendant de voir ce que cela donnera, ce volume, sans être parmi les plus prenants de la série à ce jour, assure le job.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs