Bloody Delinquent Girl Chainsaw Vol.4 - Manga

Bloody Delinquent Girl Chainsaw Vol.4 : Critiques

Chimamire Sukeban Chainsaw

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 22 Novembre 2016

La victoire de Geeko sur Nero ne lui permet guère de retrouver une vie normale, puisqu'elle se retrouve vite avec, dans les pattes, la dénommée Zaiko Kinbari, surnommée "Kimberley" ! Cette riche et arrogante demoiselle aux allures de princesse pourrie-gâtée ne manque pas d'énerver tout le monde, mais elle a un problème plutôt gênant : elle est menacée par quatre survivantes de l'armée de Nero qui, grâce à leurs capacités un peu plus évoluées, ont choisi de quitter les rangs de leur créatrice avant que la situation ne dégénère !
Le combat n'est donc pas fini pour la lycéenne à la tronçonneuse customisée et aux geta. Et dans sa nouvelle tâche, en plus de la capitaine Senzaki et de Mizushima, elle pourra également compter sur son amie Lucyféroce (joli jeu de mots donnant bien le ton du personnage), loubarde badass et chasseuse de zombies à ses heures perdues.

Si le 3ème tome de Bloody Delinquent Girl Chainsaw marquait en quelque sorte la fin d'un premier arc, rien n'est fini pour autant dans la lutte de Geeko et de ses compagnes contre les ennemis déglingués créés par Nero ! Et les 4 adversaires modifiées qui se présentent ici s'avèrent plutôt prometteuses sur le coup. On passera outre la dénommée Natasha qui est juste une bourrine sans cervelle comme tant d'autres avant elle, pour plutôt focaliser notre attention sur les trois autres miss, qui ont, au choix, soit des facultés intéressantes (et un brin dégueu pour la fille aux champignons, miam !), soit une dégaine qui ne donne pas franchement envie d'aller taper la discute (taper tout court, ça suffira).
Au registre des choses plaisantes, soulignons le rôle un peu plus fort en première partie de tome de Senzaki et Mizushima, qui vont devoir en découdre sans Geeko, et montrer de quoi leur ingéniosité est capable. Mais c'est aussi l'occasion de faire un petit peu morfler la prétentieuse Kimberley et son visage de petite princesse, ce qui est plutôt sympa pour titiller notre part un brin sadique.
Par contre, la suite de ce conflit contre ces échappées du labo de Nero décontenance un peu, dans la mesure où Rei Mikamoto n'exploite qu'en surface les facultés des ennemies, et où le rôle de la pourtant prometteuse Lucyféroce reste succinct.

Mais peut-être est-ce un moyen pour Mikamoto de mieux nous prendre à contrepied ? C'est ce que l'on peut se dire en voyant soudainement débarquer une toute nouvelle force, les Guardians, qui imposent dès leur entrée en scène leur puissance, et que la dernière partie du volume s'applique à bien nous faire cerner. Sous leurs dégaines de bourreaux un peu médiévaux, le lecteur a tout le loisir de cerner, au fil de passages sanglants, une vision de la justice très radicale et aux allures de dictature, ainsi qu'un parler mi-soutenu mi-vulgaire tout bonnement jouissif (bravo au traducteur Sébastien Ludmann, une nouvelle fois, qui se fait plaisir après une première partie de tome moins portée sur les dialogues savoureux)... et, l'ombre d'une ennemie qu'il nous semble bien reconnaître, ce qui promet beaucoup pour la suite !

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs