Blazer drive Vol.1 - Actualité manga

Blazer drive Vol.1 : Critiques

Blazer Drive

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 30 Mars 2010

Après le très controversé Satan 666, Seishi Kishimoto et Kurokawa reviennent main dans la main pour nous proposer la dernière série de l’auteur, toujours en cours actuellement au Japon, à savoir Blazer Drive !

Aucun suspens dans le style du titre, il s’agit bien évidemment d’un shonen ! Et si l’affaire était courue d’avance avant même d’en voir la couleur, la simple vision de la couverture de ce premier tome le confirme très rapidement. Et ce qu’on trouve à l’intérieur du tome nous le rappel avec encore plus de force.

On découvre un univers futuriste où pour lutter contre la pollution, une nouvelle forme d’énergie est apparue : les mystickers ! Tout simplement des stickers que l’on applique sur diverses choses et qui lui confèrent un certain pouvoir, de feu, de glace… Mais il se trouve que certaines personnes peuvent utiliser de toute autre manière ces mystickers : les blazers ! Voilà notre jeune héros, Daichi, embarqué dans une histoire qui le dépasse totalement.

Le titre commence exactement de la même manière que Satan 666, une « voix off » nous explique ce que sont les mystickers, sans doute la même qui nous avait expliqué ce qu’étaient les o-parts…l’auteur ne souhaitant visiblement pas que les lecteurs découvrent tout cela au fil des événement, il souhaite poser de suite ce qu’il en est. Si le choix est tout à fait louable, on regrette que la narration, et ce dés le début, s’annonce identique à ce qu’on a déjà connu.

Déjà, dés les premiers chapitres, on pourrait faire à Kishimoto les mêmes reproches qu’on lui faisait avec Satan 666 : utilisation sans finesse, sans nuance des clichés du shonen, personnages peu originaux (pas du tout ?), narration approximative et précipitée….
On retrouve donc un héros sur de lui mais qui cache en lui une profonde blessure, qui se réfère à un aîné surpuissant (son frère)…tellement puissant qu’il est vaincu en deux temps trois mouvements par un adversaire qui ne semble pas bien dangereux vu ce qu’un novice lui réserve après coup…mais peu importe, on attend déjà le retour triomphant et en grande pompe de ce frère qui disparaît déjà…c’est bon Daichi à une motivation, un objectif à atteindre et un modèle…et tout ça cristallisé sur la seule personne de son frère.
Le terme « mystickers » doit être répéter un nombre incalculable de fois, l’auteur semblant visiblement fier de son concept original qui s’apparente grandement aux cartes de Yu-Gi-Ho déjà inspiré des Stands de Jojo. Mais à l’instar des séries utilisant le même principe (qu’il s’agisse de cartes, d’o-parts, de fruits du démon, de dark bring, de nen…ou de stickers, le principe reste le même) ce genre d’idée permet malgré tout à l’auteur une liberté suffisamment grande pour qu’il puisse s’exprimer pleinement par la suite.

Si le début est d’un classicisme effrayant et presque décourageant, l’auteur commence déjà à ouvrir des pistes, comme si il savait où il voulait aller. On retrouve cet humour qui marche une fois sur deux, un humour entre comique et ridicule. Et on regrette aussi le ridicule de certaines situations…bref un début assez maladroit.
Les personnages sont assez réussis dans l’ensemble, mais on a là aussi l’impression de tous les avoir déjà vu auparavant. Après tout, on ne peut pas reprocher à l’auteur d’être fidèle à son style graphique, des grands auteurs tels que Hojo, Hara, Kurumada et tant d’autres font aussi des personnages qui se ressemblent d’un titre à l’autre.

Justement, puisqu’on parle du graphisme, on reconnaît immédiatement le trait de la famille Kishimoto (est il besoin de rappeler que Seishi est le frère de Masashi, l’auteur de la série du plus célèbre ninja en pyjama orange ?). Donc dés ce premier tome, l’auteur nous propose un graphisme réussi et une mise en scène dynamique (mais parfois un peu bancale).

On trouve en fin de tome, l’histoire qui a précédé la création du titre, possédant points communs et différences, ce genre de chose est toujours très sympathique à lire pour savourer l’évolution de la création d’une histoire.

Un premier tome qui ne séduit pas plus que ça, on en sort assez sceptique, mais ce n’est aussi qu’un premier tome, peut être la suite sera t’elle meilleure. Doit on se baser sur Satan 666 ? Le début était léger, mais la série avait connue une nette amélioration (mais une fin bâclée)…On sait l’auteur capable de mieux que ça, même si on attend encore qu’il nous prouve qu’il peut encore faire mieux…peut être cela viendra t-il avec cette Blazer Drive ?
Les plus jeunes apprécieront forcément, mais les habitués des shonens risquent de na pas être emballé du tout.


erkael


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs