Black Rose Alice (Kaze) Vol.6 : Critiques

Le retour de Koya dans la vie d’Alice, et sa dénégation qu’il se refuse à accepter ont changé bien des choses au sein du petit nid. Dimitri est parti se trouver une autre compagne, croyant laisser Alice pour son bien auprès de l’homme qu’il la croit aimer, juste au moment où la jeune femme réfléchissait à son rôle avec d’avantage de sérieux ! Heureusement il reste les jumeaux, et notre héroïne parait déterminée à oublier ses sentiments pour choisir un bon parti et en finir de cette histoire. Reiji, ou Kaï ? Son hésitation, en plus du désordre ambiant et de l’attitude de Kaï qui se montre très amical, rendant jaloux son frère, déclenche quelque chose d’irréversible. Reiji se souvient de son passé oublié, celui auquel son frère n’a cessé de penser depuis toutes ces années. On découvre enfin le point de mire qui justifie le comportement presque aveuglément dévoué de Kaï envers son frère jumeau. Mais surtout, tout change entre eux maintenant que Reiji voit en quoi les erreurs du passé n’ont pas suffit à Kaï. Un moment pertinent qui nous aide enfin à comprendre ce qu’il se passe entre eux, et surtout en quoi ils sont semblables et pourtant si différents.

Alice, elle, tente de se débarrasser de son soupirant et c’est non sans mal qu’elle parviendra à faire comprendre à Dimitri ses sentiments. Après que celui-ci ait décidé de ramener sa promise au nid ... Bref, c’est la fête des sentiments dans ce tome 6 où Dimitri et Alice se rapprochent de plus en plus, jusqu’à enfin poser à plat ce qui les unit, ce qui les sépare. Cela donne lieu à des scènes métaphoriques très appréciées, passant simplement sur des émotions extrêmement complexes et torturées. Les choses se clarifient enfin, et c’est la fin d’une première partie qui arrive ici, sans réelle surprise puisque c’est une conclusion que l’on aurait pu vaguement imaginer. Maintenant il va falloir tout chambouler ... On a hâte de savoir ce que l’auteur nous réserve pour la suite, pour une seconde partie que l’on espère moins inégale que celle qui vient de s’achever.