Beck Vol.8 : Critiques

Beck

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 01 Décembre 2009


L’hélicoptère qui est venu chercher Ryusuke s’envole sans plus attendre, et nos joyeux lurons qui étaient si bien partis pour percer se retrouvent tout à coup à se demander où est passé leur clé de voute. C’est Leon Sykes, grand homme dans le monde de la musique et de la finance par dessous le manteau, qui compte bien récupérer Beck et Lucille. Si à quelques moments on a peur pour Ryusuke, le lecteur se rassure en se répétant que ce dernier n’est pas encore monté suffisamment haut pour redescendre dans toute sa splendeur. C’est donc un peu angoissé mais pas véritablement anxieux que l’on assiste à la violence de Sykes et ses sbires. Et puis un élément imprévu va interférer en la faveur de notre musicien, qui s’en sort d’ailleurs grâce à son jeu de doigts, malgré ses ongles arrachés. Heureusement, les membres de Beck voient leur leader revenir et c’est un nouveau départ pour le groupe, qui va apparemment décocher une place pour jouer au Greatful Sound, malgré les efforts de Ran pour les éliminer de la course, qui les opposera notamment à Belle âme. Peut être une façon d’envenimer le conflit entre Yoshito et Koyuki, alors que leurs sentiments pour Maho les opposent déjà.

Et comme un coup de pub supplémentaire ne fait pas de mal à l’aube d’un concert si important, voilà que le film sur la tournée des Breed sort au Japon et on y voit distinctement Koyuki chanter et émouvoir toute une salle, exploit qu’il renouvelle et se fait ainsi une place conséquente, lui qui n’espérait pas tant de succès. Malgré le sérieux du titre, on retrouve sans conteste, notamment avec le retour de Ryusuke, les éléments comiques qui sautaient aux yeux au départ. Seulement maintenant, l’auteur parvient à allier sérieux et rires pour nous offrir un cocktail qui promet. Surtout que le groupe parait plus en phase que jamais avec une vieille histoire de rêve qui ressort … Leurs points communs suffiront-ils pour les conduire au sommet, faire vivre le rock et battre les concurrents tout en imposant leur style ? Rien n’est moins sûr, pourtant Beck n’a pas fini de nous surprendre dans sa narration. Et puis, dans ce désir de réussite, il ne faut pas oublier que les membres sont des adolescents assez classiques. On appréciera le passage un peu plus sentimental qui concerne notre héros empoté, que ce soit avec Maho ou Masuoka. Ces petits détails légers nous raccrochent à la réalité de l’adolescence. Bref, un excellent tome parfaitement dosé et qui projette Koyuki vers le progrès. Que nous réserve-t-il encore, au Greatful Sound ?


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs