Beck Vol.12 - Actualité manga

Beck Vol.12 : Critiques

Beck

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 16 Décembre 2009

« Pourquoi quand ça va mal, faut il toujours que les choses empirent ? »

Alors que le groupe vient de rebondir tant bien que mal, voilà qu’on leur propose une tournée aux états unis …Seulement Beck n’est plus ce qu’il était sans Ryusuke, et c’est le vent de l’amélioration qui doit à nouveau souffler sur les membres un peu désappointés. Cependant, la pause espérée n’est pas prête d’arriver puisque, suite à un malentendu, Beck va réellement partir en Amérique sous le nom des Mongolian Chop Squad pour une tournée éreintante mais déterminante. Mais tout n’est pas gagné, et l’angoisse afflue tandis que les répétitions ne se passent pas toujours aussi bien que prévu : se perfectionner, prononcer l’anglais correctement, se transcender … Beaucoup de travail attend nos 4 membres de Beck. Et pendant ce temps, la romance entre Maho et Koyuki avance à petits pas, malgré la timidité du jeune homme, comme toujours Sakuishi nous livre ces petits moments de simplicité avec beaucoup de talent. Surtout lorsque Yukio prend les devants et nous surprend en agissant comme jamais il n l’avait fait avant. C’est là qu’on se rend compte que toutes les épreuves et les joies partagées ont permis à notre héros renfermé et introverti de s’ouvrir au monde et de trouver des moyens pour s’exprimer, de devenir un véritable artiste dans chacun de ses actes.

On sent donc que tout le monde avance à sa manière, et même s’il reste un long chemin à parcourir, le temps est nécessaire à l’évolution. C’est finalement plein d’espoir que le grope s’envole. Toute la première partie de ce tome se concentre essentiellement sur l’état d’esprit de Koyuki, mais la suite va enfin amener, pour contrebalancer, un peu d’action et de musique. Car la tournée commence, mais nettement moins bien que prévu. Déjà, l’anglais n’est pas le point fort du groupe, du coup ils ne comprennent strictement rien à ce que leur disent les gens qui les ont fait venir. Ensuite, le public américain est beaucoup plus exigeant en matière de rock que je Japon, et Ryusuke n’étant plus là, Beck n’est que l’ombre de lui-même. Enfin, tout le monde ne les soutient pas forcément, dans l’ère de la musique. Bref, le groupe doit faire ses preuves à partir de rien et sans son meilleur atout, qui lui est à New York, toujours harcelé par Léon Sykes mais toujours dans la musique, et bien décidé à en découdre. C’est un tome de transition que nous offre ici l’auteur. Un tome durant lequel Koyuki évolue, mais peu d’action ou de passion accompagnent la lecture de ce douzième opus, malgré la qualité constante du titre.


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs