Baron Vol.7 : Critiques

Avec l'aide de son "jouet"Kowloon, Mizuno est prêt à tout, dans sa folie, pour contrôler le monde. Et la première étape n'est rien d'autre que de montrer sa puissance au Premier Ministre japonais en faisant disparaître "en direct live" le symbole du pays, le Mont Fuji ! En un claquement de doigts, le plus célèbre mont du Japon est rayé du globe, sous le regard médusé d'une journaliste présente sur place puis de la population. Et Mizuno ne compte pas du tout s'arrêter là: ses actes sont voués à être de plus en plus violents et meurtriers...

Avec cet avant-dernier volume, la situation gagne donc beaucoup en intensité et en enjeux dramatiques, car en plus d'assister aux actes toujours plus inquiétants du duo Mizuno-Kowloon, avant cela nus avions laissé Baron et ses amis dans un état on ne peut plus grave, sans savoir si tous avaient pu survivre à l'attaque. Que sont-ils devenus ? On est heureux et intéressés de revoir Ikari, qui retrouve sa connaissance journaliste pour entamer sa propre lutte de son côté contre Mizuno et la dictature fascisante et violente qu'il impose peu à peu par la force militaire, et tout ceci nous montre bien à quel point le pays est désormais plongé dans le chaos. Mais ce que l'on attend de voir avec encore plus d'impatience, c'est ce que va bien pouvoir faire Barn, car ici, même s'il est plus discret, son rôle est voué à prendre une orientation à la fois étonnante et fascinante...

Entre d'un côté la "paix" qui semble régner chez le nouveau Baron pour l'instant, ainsi que le sentiment que notre héros est plus que jamais en lien fusionnel avec Gaïa, la Terre, la nature, et d'un autre côté le chaos violent qui s'abat par les actes de Mizuno en faisant ressortir toute la folie des hommes, Noboru Rokuda concrétise son petit message d'alerte sur les tares humaines et sur l'urgence écolo, tout en faisant monter d'un gros grand la tension et les enjeux. Ajoutons à cela le fait que l'auteur arrive à un peu mieux justifier l'implication des extraterrestres das tout cas, et on obtient un très bon divertissement aux accents old school efficaces, et qui ne fait qu'annonce un ultime volume qui pourrait largement être captivant.