Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 05 Décembre 2008
Ici se clos cette série sur les déboires amoureux de l'adolescence.
La relation entre Yu et Bambina faisant du surplace, l'auteur fait alors intervenir un nouveau personnage. Une nouvelle déesse (avec une petite référence à Devilman!) qui a tous les atouts de la donzelle classique du manga ecchi typique. Impudique et dotée d'un volume pulmonaire important, elle va mettre à mal le pauvre Yu. Mais la fin arrivant vite, on a du mal à voir cette nouvelle venue comme autre chose qu'un prétexte pour de nouveaux gags et des dessins sexy comme la série ne nous en avait pas présenté jusque là.
Car la série prend ensuite une tournure plus intimiste, elle s'intéresse à la famille de Yutaro et à ses sentiments pour Bambina. On rit beaucoup plus dans ce tome que dans les précédents et paradoxalement on est aussi beaucoup plus touché (ou alors je suis dans une phase plus réceptive) par les sentiments qu'expriment les personnages. Derrière des ressorts comiques parfois grossiers mais jamais vulgaires, la série aura ainsi su se faire attachante et touchante comme son personnage éponyme. Masaomi Kanzaki ne tire pas sur la ficelle (du string) et on n'en est que plus étonné quand on connait ses autres œuvres. Un ou deux tomes de plus n'auraient pas fait de mal. Tout cela pour s'achever sur un final réussi et sans mièvrerie. En guise de conclusion, l'auteur nous fait en postface une critique malheureusement bien lucide de la société d'aujourd'hui.
Au final, Bambina s'avère être une très bonne série, même une excellente série dans sa catégorie, comme on aimerait en voir plus souvent.