Bakuon Rettô Vol.9 - Actualité manga

Bakuon Rettô Vol.9 : Critiques

Bakuon Rettô

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 08 Juin 2010

C'est à un volume en deux temps auquel nous avons droit.

Le grand rassemblement en l'honneur de Maniyon et Nimii se poursuit, et la première chose à signaler est, une nouvelle fois, la grande qualité graphique de l'ensemble: trait brut, hachuré, rempli et sombre, mise en scène profondément immersive, alternant les plans sur l'intérieur-même de la virée, et les paysages d'une ville plongée dans une nuit en apparence calme. Plus que jamais, on reste scotché par le style de Tsutomu Takahashi, qui colle parfaitement avec le sujet mis en scène.
Pour le reste, rien de foncièrement palpitant dans ce rassemblement, et étonnamment, aucun gros problème ne vient se dresser: pas d'énormes bagarres, pas de poursuite policières... Seuls les zoku du "Red Emperor" viennent chercher des noises, mais le mangaka ne s'attarde pas vraiment sur cela, si ce n'est pour montrer, une nouvelle fois, un Takashi de plus en plus brutal et sombre, et dont l'importance au sein des Zeros va crescendo. L'essentiel est donc là: sans connaître de gros accrocs, l'hommage rendu aux deux défunts est respecté par quasiment toutes les différentes forces, et Takashi continue son immersion de plus en plus profonde au sein des zoku, une immersion qui, petit à petit, se dessine comme un chemin sans retour.

La suite du volume redevient plus calme, mais entre quelques passages se focalisant sur les activités de la bande en dehors des chevauchées à moto, l'heure est enfin venue pour Takashi d'être confronté à son autre grand problème: sa situation familiale. Son père est revenu à la maison, et c'est autour d'un verre d'alcool entre père et fils que la situation se décante et que le verdict tombe, ce qui devrait amener de nouveaux gros bouleversements dans la vie de notre héros. En attendant, si Takashi affiche ici plus que jamais l'image d'une personne qui prend les réalités avec un certain détachement, on ressent malgré tout l'existence d'un certain malaise en lui, qu'il continue d'extérioriser ou d'éloigner à travers sa vie de zoku.

On a donc un nouveau volume charnière, point de départ de futurs bouleversements, comme l'illustre une dernière page qui annonce un dixième tome violent et intense.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs