Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 24 Juillet 2009
« Il n’existe ni relation éternelle ni relation parfaite … Même si la douleur est très grande, il y a des choses que tu ne pourras oublier tant que tu vivras. »
La superbe couverture de ce tome huit est quelque peu étonnante, mais surtout très prometteuse, tout en restant claire : ce tome sera celui des sentiments amoureux. Aya va souffrir … Et en effet, Aya souffre. Arrivés à Shizuoka en compagnie de Yuhi et Shuro, la jeune fille va rapidement faire la connaissance de Miori, qui lui ressemble étrangement … Il devient alors évident que cette jeune fille et les préoccupations de plus en plus pressantes à propos des souvenirs de Toya sont liées. Et en effet … Après avoir retrouvé son amoureux, et quelques pages de déclarations à n’en plus finir, le jeune homme, tout troublé qu’il est de l’afflux d’images incontrôlables, reconnait Miori, traverse la route imprudemment et … perd tout à fait la mémoire qu’il avait acquise auprès d’Aya. Et là, c’est le drame … Toya retrouve Miori comme sa petite amie, Aya pleure, Yuhi crie … Certes, les sentiments confus qui prennent le pas sur l’histoire, voilà une situation assez déplaisante. Pourtant on prend plaisir à suivre ce déchirement, qui survient agréablement après un déluge de mièvreries.
Pourtant la jeune fille semble encaisser, laisser Toya derrière elle. Ses cheveux raccourcissent, et la quiétude revient pour un temps sur ses traits fatigués. Mais le moment le plus intéressant de cette valse sentimentale reste celui où Yuhi, fou amoureux, repousse celle qu’il aime alors que celle-ci s’offrait à lui afin d’oublier. Et après un début de tome difficile car essentiellement tourné vers les sentiments, on retrouve avec plaisir les Mikagé, Kagami, Aki et Cérès. Cette dernière a pris la place d’Aya, et la lutte reprend, tandis que les plans de Kagami en ce qui concerne les nymphes prennent forme. Tout s’accélère enfin, afin de nous offrir une fin grandiose. Les questions se succèdent, les doutes reprennent, et la seule ombre au tableau réside dans la lueur d’espoir qu’il reste entre Aya et son amoureux, puisque ce dernier se souvient de son regard qui l’obnubile sans qu’il en saisisse la raison. Une lecture de très bonne facture, certainement meilleure que les tomes précédents, malgré une répartition très inégale des priorités scénaristiques.
Nidnim
La superbe couverture de ce tome huit est quelque peu étonnante, mais surtout très prometteuse, tout en restant claire : ce tome sera celui des sentiments amoureux. Aya va souffrir … Et en effet, Aya souffre. Arrivés à Shizuoka en compagnie de Yuhi et Shuro, la jeune fille va rapidement faire la connaissance de Miori, qui lui ressemble étrangement … Il devient alors évident que cette jeune fille et les préoccupations de plus en plus pressantes à propos des souvenirs de Toya sont liées. Et en effet … Après avoir retrouvé son amoureux, et quelques pages de déclarations à n’en plus finir, le jeune homme, tout troublé qu’il est de l’afflux d’images incontrôlables, reconnait Miori, traverse la route imprudemment et … perd tout à fait la mémoire qu’il avait acquise auprès d’Aya. Et là, c’est le drame … Toya retrouve Miori comme sa petite amie, Aya pleure, Yuhi crie … Certes, les sentiments confus qui prennent le pas sur l’histoire, voilà une situation assez déplaisante. Pourtant on prend plaisir à suivre ce déchirement, qui survient agréablement après un déluge de mièvreries.
Pourtant la jeune fille semble encaisser, laisser Toya derrière elle. Ses cheveux raccourcissent, et la quiétude revient pour un temps sur ses traits fatigués. Mais le moment le plus intéressant de cette valse sentimentale reste celui où Yuhi, fou amoureux, repousse celle qu’il aime alors que celle-ci s’offrait à lui afin d’oublier. Et après un début de tome difficile car essentiellement tourné vers les sentiments, on retrouve avec plaisir les Mikagé, Kagami, Aki et Cérès. Cette dernière a pris la place d’Aya, et la lutte reprend, tandis que les plans de Kagami en ce qui concerne les nymphes prennent forme. Tout s’accélère enfin, afin de nous offrir une fin grandiose. Les questions se succèdent, les doutes reprennent, et la seule ombre au tableau réside dans la lueur d’espoir qu’il reste entre Aya et son amoureux, puisque ce dernier se souvient de son regard qui l’obnubile sans qu’il en saisisse la raison. Une lecture de très bonne facture, certainement meilleure que les tomes précédents, malgré une répartition très inégale des priorités scénaristiques.
Nidnim