Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 03 Mai 2019
Iori a beau avoir appris que sa mère et ses amis jouaient tous, au départ, un rôle afin de la préserver, lui le seul être capable de communiquer avec l'Atrail, il a décidé de poursuivre tant bien que mal sa vie normale, chose à laquelle il aspire le plus, et cela même si ça attire sur lui autant de jalousies que de convoitises ! Quoi qu'il en soit, Minato lui a confirmé que son amitié n'était pas factice, il tient profondément à sa "mère" Kozue, il a même pu se rapprocher un peu plus de Ruri, ce frère faisant partie de l'Innovation et qu'il ne connaissait pas... et en plus, grâce à l'un de ses souhaits, il a miniaturisé l'Atrail, si bien que la population pense désormais que cette étrange entité cubique a disparu ! Mais tout va-t-il s'arranger pour autant ? Après une étrange interview de son entourage, notre héros se retrouve entre les mains d'une mystérieuse secte qui, étant donné son pouvoir, veut en faire son gourou...
Autant le dire tout de suite: même si l'ambiance de tranche de vie parfois teintée d'humour reste agréable et que nombre d'interrogations se posent très vite autour de la secte, la première moitié du tome est plus calme et pas toujours passionnante, mais ils 'agit dans l'ensemble d'une étape essentielle avant que les choses ne redécollent de plus belle dans la deuxième moitié, avec l'entrée en scène d'un nouvel antagoniste redoutable puisque, à force d'observer Iori et ses faits et gestes, il a trouvé le moyen de communiquer lui aussi avec l'Atrail ! Le combat qui en résulte est intéressant. les auteurs l'étirent sans doute un peu trop, mais il est intéressant et assez original de voir la manière dont Iori et l'ennemi Kanan se renvoient constamment la balle par le biais de l'Atrail, et d'observer l'affirmation de notre héros: son désir profond de sauver la vie de Kozue, mais aussi son rapport à l'Atrail. Son pouvoir a beau avoir bousculé sa vie normale adorée, peut-il accepter si facilement qu'on le prive de l'Atrail ? S'il n'a plus sa capacité, ses proches ne risquent-ils pas de voir leur mission annulée ?
Enfin, l'irruption de Kanan enclenche surtout d'importante évolution dans l'intrigue, avec l'émergence d'un nouveau groupuscule ennemi qui est loin de se limiter à Kanan... groupuscule qui bouscule déjà pas mal les choses, à commencer par l'ordre mondial lui-même ! A l'issue de tout ceci, on se demande forcément comment le scénario imaginé par Gorô Taniguchi va évoluer, d'autant plus que le scénariste n'oublie pas certains à-côtés, à commencer par une Faï qui apparaît de plus en plus meurtrie par son incapacité.
Autant le dire tout de suite: même si l'ambiance de tranche de vie parfois teintée d'humour reste agréable et que nombre d'interrogations se posent très vite autour de la secte, la première moitié du tome est plus calme et pas toujours passionnante, mais ils 'agit dans l'ensemble d'une étape essentielle avant que les choses ne redécollent de plus belle dans la deuxième moitié, avec l'entrée en scène d'un nouvel antagoniste redoutable puisque, à force d'observer Iori et ses faits et gestes, il a trouvé le moyen de communiquer lui aussi avec l'Atrail ! Le combat qui en résulte est intéressant. les auteurs l'étirent sans doute un peu trop, mais il est intéressant et assez original de voir la manière dont Iori et l'ennemi Kanan se renvoient constamment la balle par le biais de l'Atrail, et d'observer l'affirmation de notre héros: son désir profond de sauver la vie de Kozue, mais aussi son rapport à l'Atrail. Son pouvoir a beau avoir bousculé sa vie normale adorée, peut-il accepter si facilement qu'on le prive de l'Atrail ? S'il n'a plus sa capacité, ses proches ne risquent-ils pas de voir leur mission annulée ?
Enfin, l'irruption de Kanan enclenche surtout d'importante évolution dans l'intrigue, avec l'émergence d'un nouveau groupuscule ennemi qui est loin de se limiter à Kanan... groupuscule qui bouscule déjà pas mal les choses, à commencer par l'ordre mondial lui-même ! A l'issue de tout ceci, on se demande forcément comment le scénario imaginé par Gorô Taniguchi va évoluer, d'autant plus que le scénariste n'oublie pas certains à-côtés, à commencer par une Faï qui apparaît de plus en plus meurtrie par son incapacité.
Il y a donc à la fois quelques longueurs et des éléments très intrigants et efficaces dans ce troisième volume qui, dans l'ensemble, poursuit d'assez bonne manière la série. Atrail est une oeuvre qui continue de piquer la curiosité, et dont le concept reste plutôt bien exploité.
09/09/2020 