Arms Vol.9 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 03 Septembre 2009

Les aventures des Arms sur le sol américain continuent dans ce neuvième opus et leur intensité n’a de cesse d’augmenter ! Ryo et ses amis ont vaincu le groupe des Hounds, et le groupe des enfants Chapel décide alors de se rendre. Mais alors que nos héros découvrent le mystérieux astéroïde nommé Azazel, qui serait l’origine de tout, voici qu’une nouvelle menace gronde sur la ville de Gallow Bells, qui n’existe déjà plus sur les cartes…

Après un volume qui posait les bases des nouvelles intrigues, le fil de l’histoire se déroule très aisément, en multipliant des scènes d’anthologie. Le tome démarre très fort avec une rencontre au sommet entre la mystérieuse Keith Violet et le salaryman du tome précédent, dont l’identité ne sera plus un secret pour personne… Dans le feu de l’action trépidante, on découvre également un nouvel ennemi, Keith Silver, mais également de nombreux éléments qui viendront exciter la curiosité du lecteur, comme l’importance d’Azazel qui se synchronise avec la haine de Jabberwock. Le tout se fait tout de même dans une certaine précipitation, mais la clarté de la narration et du trait du dessinateur nous permettent de ne pas en louper une miette !

Certes, on peut rester perplexes quand à certaines ficelles scénaristiques. Une fois de plus, les ennemis de la veille se rallient bien trop facilement à la cause des Arms, et c’est alors que survient « le groupe armé le plus puissant du monde »… Sauf que comme c’est la troisième ou quatrième fois que l’auteur nous fait le coup, on commence à avoir peine à le croire. On s’intéressera alors aux diverses intrigues et à l’évolution du caractère de nos personnages. Yugo, la télépathe, est également bien mise à l’honneur, afin de prouver qu’elle a bien un rôle à jouer dans l’histoire, représentant une forme d’apaisement et de douceur dans ce monde froid et brutal. On explore également des terrains psychologiques plus malsains, en voyant les jeunes enfants (notamment ceux du groupe Chapel) en tant que victimes de cette guerre, sans atteindre toutefois la profondeur des œuvres de Mohiro Kitoh (Naru Taru, Bokurano,…).

Malgré un côté « cinéma d’action à grand budget » qui peut déplaire, ce nouveau volume d’Arms continue d’explorer des pistes toujours plus intéressantes pour étoffer son scénario. La lecture se poursuit toujours aussi efficacement, et si l’on doit cautionner quelques redondances, l’intensité dramatique est assez présente pour nous faire désirer la suite avec impatience !


Tianjun


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs