Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 15 Décembre 2009
Tout est là, tout est dit. Tout ce que le lecteur voulait savoir sur les Arms est enfin révélé dans ce tome, qui continue son retour dans le passé, en prenant le temps de distiller toutes les étapes importantes, en respectant leur chronologie. A la narration, on retrouve toujours le professeur Tillinghast, témoin majeur de tous ces évènements, mais également White Rabbit qui a permis à Takeshi de suivre les évènements de l’intérieur, en se connectant à la mémoire d’Alice.
Les engrenages du destin sont impitoyables, et les évènements présentés ici le sont tout autant. Sous la direction de Keith White, les expérimentations sur l’être humain se multiplient, et de nombreuses victimes sont à déplorer, notamment des enfants de laboratoire. L’arrivée de la série des Keith amplifie la dureté du récit, avec ces enfants destinés au sacrifice mais qui pourtant ne perdent pas le caractère arrogant et impitoyable de leur géniteur. Le tout, sous la coupole d’une Alice en sommeil, dont les réactions imprévisibles bouleversent les éléments à chaque fois.
Dans cet univers de violence, la personnalité du professeur Tillinghast est vraiment touchante. Souffrant de l’éternelle culpabilité de ne pas avoir pu sauver Alice, le vieil homme a toujours été enfermé dans ce monde, même lorsqu’il pensait y avoir totalement réchappé. On est bien loin de l’image du vieil aigri que l’on a pu percevoir à sa première rencontre !
Si l’on voulait des explications, nous voilà grandement rassasié, et même plus ! L’enchainement des évènements est d’une densité parfaite et le récit à de quoi scotcher dans ses enchainements redoutables. On excusera même quelques facilités comme les progrès scientifiques qui ne sont pas vraiment en accord avec les années 1970… Mais qu’importe !
A présent que toutes les cartes sont en main, et que le passé est entièrement dévoilé, il reste à voir ce que le futur nous réserve. Mais on ne peut que saluer les auteurs pour la cohérence de ce scénario sans failles, et l’on espère le meilleur pour la suite !
Tianjun
Les engrenages du destin sont impitoyables, et les évènements présentés ici le sont tout autant. Sous la direction de Keith White, les expérimentations sur l’être humain se multiplient, et de nombreuses victimes sont à déplorer, notamment des enfants de laboratoire. L’arrivée de la série des Keith amplifie la dureté du récit, avec ces enfants destinés au sacrifice mais qui pourtant ne perdent pas le caractère arrogant et impitoyable de leur géniteur. Le tout, sous la coupole d’une Alice en sommeil, dont les réactions imprévisibles bouleversent les éléments à chaque fois.
Dans cet univers de violence, la personnalité du professeur Tillinghast est vraiment touchante. Souffrant de l’éternelle culpabilité de ne pas avoir pu sauver Alice, le vieil homme a toujours été enfermé dans ce monde, même lorsqu’il pensait y avoir totalement réchappé. On est bien loin de l’image du vieil aigri que l’on a pu percevoir à sa première rencontre !
Si l’on voulait des explications, nous voilà grandement rassasié, et même plus ! L’enchainement des évènements est d’une densité parfaite et le récit à de quoi scotcher dans ses enchainements redoutables. On excusera même quelques facilités comme les progrès scientifiques qui ne sont pas vraiment en accord avec les années 1970… Mais qu’importe !
A présent que toutes les cartes sont en main, et que le passé est entièrement dévoilé, il reste à voir ce que le futur nous réserve. Mais on ne peut que saluer les auteurs pour la cohérence de ce scénario sans failles, et l’on espère le meilleur pour la suite !
Tianjun
03/11/2006 