Arcane de l'aube (l') Vol.3 : Critiques

Reimei no Arcana

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 22 Septembre 2011

Sous une magnifique couverture, qui rend encore hommage à la série mais qui n’en est que plus belle par le personnage qu’elle représente, le troisième tome tant attendu de l’arcane de l’aube s’offre à nous. Légèrement déçu par son prédécesseur, on espère que celui-ci saura nous plaire d’avantage, et force est de constater que c’est le cas. Tandis que Nakaba commence à comprendre de plus en plus quels sont ses sentiments pour son mari, son dévoué serviteur Loki tente à tout prix de les séparer, tout en murissant un plan de vengeance qui viserait à se débarrasser de Caesar. Pendant ce temps, des visiteurs arrivent au château et cela entraine bien des complications : il faut cacher Nakaba et ses cheveux roux signe de malheur, il faut aussi taire le secret si bien tenu qui semble unir ces deux peuples. Que se cache-t-il donc dans les souterrains de cette cité ? En plus de cette question prégnante, Nakaba découvre que son pouvoir réapparait au contact d’un des invités du château, et celui-ci semble en connaitre bien plus qu’elle à son sujet ... Dans quelle mesure exactement ?

La première partie du tome n’est pas d’un intérêt grandiose, surtout qu’on a du mal à comprendre le fait que Nakaba refuse d’avouer ses sentiments tout de suite, comme s’il y avait un moment sacré pour le faire, dans la vraie vie en dehors des shojos. Ce passage est donc un peu ennuyeux et peu pertinent, même s’il reste attendrissant, notamment pour Caesar qui tente de patienter et de se retenir du mieux qu’il peut. La seconde partie, par contre, est beaucoup plus passionnante ! La rencontre avec le prince d’un pays allié est source de beaucoup de questions, et même le personnage en lui-même est pertinent et nous offre des perspectives intéressantes. De plus, le pouvoir de l’arcane du temps de Nakaba revient sur le devant de la narration et cela nous intrigue beaucoup, de comprendre quel est réellement l’étendue de ce don, ce qu’elle peut en faire pour aider Caesar comme elle tend à le faire, et également ce qui pourrait préserver le monde de la guerre. En bonne princesse, Nakaba raisonne comme on l’attend pourtant elle parvient à nous surprendre en bien lors de sa confrontation au père de Caesar. Certes, son geste amoindrit sans conteste son élégance, mais son charisme s’en voit renforcé et on lui prête alors plus d’attention, au vu de sa détermination et de sa volonté de triompher du diktat d’une monarchie qu’elle réfute.


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs