Arata Vol.18 : Critiques

Japon, Terre. Arata et Oribe passaient de paisibles vacances sur l’île d’Oninaki, avec les maillots de bain, la peau dévoilée, les jalousies, épreuves de courage et session baignade de rigueur. Mais Harunawa les a suivis et compte bien réduire en pièces ces deux ennemis gênants. Il leur tend un piège, avec l’aide de la cousine d’Oribe comme appât. Un féroce combat s’engage, durant lequel Harunawa se transforme, utilisant une forme mutante pour tenter de tuer Arata comme il a détruit ses parents et son village. Il essaye de se servir d’Oribe comme pression, mais cette dernière résiste et se bat courageusement aux côtés de son ami. Ils s’en sortent finalement, mais non sans mal, et sans réelle victoire puisque Harunawa a réussi à s’enfuir pour panser ses blessures et revenir à la charge plus tard. Sans nul doute, il ne leur laissera pas beaucoup de répit. Ce combat est assez mal tourné, tant dans la construction que dans la réalisation, puisque la transformation du fourreau est plutôt ridicule et inutile.

Pendant ce temps, dans l’autre monde, Arata et ses amis vont devoir affronter Isora. Arata se retrouve bientôt avec des enfants en guise de compagnon, et il doit gérer la volubilité d’un gosse en même temps que les dangers que représente la situation. C’est le pouvoir des mots qui va les aider, passage plutôt intéressant et prenant du sens, puisque les mots ont beaucoup d’importance dans la langue japonaise. Une belle idée qui sauve un peu le tome, qui jusque là reste excessivement classique et sans grande saveur. Les personnages perdent de leur charisme en s’empêtrant dans des situations qui ne les mettent pas en valeur. L’auteur ne sait plus comment se renouveler pour trouver de nouveaux obstacles, de nouveaux ennemis. Et ça se voit.