Arata Vol.17 : Critiques

On retrouve Arata qui continue son combat pour rendre leurs tympans au peuple qui en a été privé. Il affronte Kikutsune dont les attaques sonores ne cessent pas, alors que son baladeur de musique arrive en bout de course, ne pouvant plus le protéger longtemps des assauts de Kikutsune. En réponse au combat sans fin qui se joue entre les deux hommes, le peuple privé de ses tympans va commencer à jouer de la musique pour protéger et encourager Arata. Mais Kikutsune va passer au niveau suivant, se transformant au fur et à mesure du tome. Il est totalement increvable et va passer tout le volume à changer de forme, se modifier comme un adversaire ultime qu’Arata n’arrive pas à abattre. La suite du tome n’a d’ailleurs que peu d’intérêt, nous amenant sur Terre avec l’autre Arata qui va naviguer lui aussi entre deux paires de seins, histoire de rappeler un peu le principal attrait du manga.

Le tome paraît sans fin. Déjà, les combats sont interminables et profondément fatigants. C’est du bon gros shonen peu maîtrisé, qui déborde, se perd et oublie largement le but des combats. Un enchaînement de cases floues et peu compréhensibles, donc. C’est bien dommage. Deuxième priorité du volume, les seins des prétendantes. Les choses traînent en longueur et au final il ne ressort rien de la lecture. On s’ennuie, il ne se construit rien. La série nous déçoit de plus en plus, et descend dans notre estime au fur et à mesure. Elle se perd, Arata et son groupe n’avance plus et stagne dans un récit qui n’a plus rien d’attrayant et d’original. Yuu Watase se perd et ne contrôle plus sa propre histoire.