Arata Vol.13 - Actualité manga
Arata Vol.13 - Manga

Arata Vol.13 : Critiques

Arata Kangatari

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 24 Janvier 2013

Kannagi est enfin mis face à Akachi, à ses vieux démons. Il doit affronter sa culpabilité d’être responsable de la mort d’Emisu. Il est d’ailleurs surpris de trouver une fillette lui ressemblant et portant le même nom qu’elle. Une manière de plus de le déstabiliser puisque pour récupérer son hayagami Homura, il doit couper les racines de la plante qui maintiennent la nouvelle Emisu en vie. Le combat de Kannagi est au centre de ce tome, qui est alors basé sur l’amour fraternel que les deux ennemis se vouaient. Encore une fois, la mangaka réussit à nous surprendre. Elle crée des adversaires qu’on croit imbattables et cruels, et elle parvient à chaque fois à tourner l’ensemble de manière à ce que cela se finisse bien. Akachi nous paraissait irrécupérable, et pourtant elle trouve le petit détail qui fait que tout est logique. Il s’asservit bien évidemment à Kannagi sur la fin, mais à aucun moment on se dit que c’est facile. Parce qu’Akachi a de réelles motivations, une logique. Et la fin heureuse, même si elle est naïve et bon enfant, arrive à point nommé et on la lit avec plaisir.

Surtout qu’il est vraiment enrichissant de découvrir la sensibilité de Kannagi, qui jusque là était assez renfermé. Il chasse enfin ses vieux démons et affronte la réalité, ses responsabilités. Le combat est épique est on a du mal à s’en sortir pour retomber dans la suite de l’histoire, notamment l’évolution de Kadowaki ou encore le piège dans lequel Arata va plonger. Notre héros est un peu mis de côté pour l’action, le combat épique entre Kanagi et Akachi. La fin du tome est un peu précipitée par rapport à la lente évolution du début, et on a du mal à y plonger après un très bon commencement. Malgré tout c’est un bon volume. Il ne se démarque pourtant pas vraiment des autres, puisqu’on a l’habitude de ce schéma grand méchant – affrontement – partie psychologique – fin heureuse. C’est un peu facile, et même si ça marche toujours autant on a peur de se lasser, à force …


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs