Arata Vol.10 - Actualité manga
Arata Vol.10 - Manga

Arata Vol.10 : Critiques

Arata Kangatari

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 24 Avril 2012

Dans le précédent volume, nous avions assisté à une confrontation épique entre deux ennemis de toujours, même si le combat final n’est pas pour tout de suite. En voyant la grandeur d’âme d’Arata, Mikusa qui n’avait pas encore eu l’occasion de l’admirer, décèle chez le jeune homme l’aura de la réincarnation du Grand Roi du soleil. Mikusa décide alors de le conduire jusqu’au village caché de la tribu des Himés, où il apprend que son rôle est de gouverner le monde aux côtés d’une femme, élue comme lui. Mais en attendant, Arata se prépare à aller affronter le prochain fourreau divin sur ses terres. Yutaka semble être un ennemi de taille, qui de plus est difficile à approcher. Alors comment faire ? Eh bien parfois, le destin (ou la main d’une auteur en manque d’idées) apporte la solution. Voyons plutôt : Arata et un petit animal du nom de teko tombent dans un genre de sable mouvant. Et ils échangent leurs corps à cette occasion, l’esprit simplet du teko dans le corps d’un adolescent et inversement. Certes. Et quand une escouade de serviteurs de Yutaka les attaque, tout va bien le petit animal passe à l’attaque, et un nouveau changement de corps s’opèrent histoire de permettre à Arata d’approcher le fourreau divin ...

On a l’impression qu’à chaque étape, l’auteur s’oblige à chercher une idée toujours plus saugrenue. Entre le travestissement et l’échange de corps, on a hâte de voir le prochain ... Autant dire que l’auteur part totalement en délire personnel. Admettons le clairement, ce procédé n’a pour but QUE le fan service né du quiproquo. Arata qui, par les yeux du teko, espionne les filles ou se blottit contre leur poitrine. Normal, c’est un shonen. Mais le lectorat de Yuu Watase est féminin, et si on a l’habitude de ses effets de fan service dans ces shojos, ici c’en est trop. On ne comprend pas où elle veut en venir et l’humour lié à ce ridicule est bien trop poussé. Ceci dit, l’histoire de Yutaka est intéressante et la progression d’Arata tout autant. Dommage qu’il manque un peu de profondeur dans les émotions représentées et que le rire ait pour vocation de prédominer dans ce tome.


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs