Arakure Princesse Yakuza Vol.6 : Critiques

Arakure

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 04 Novembre 2010

Cette fois-ci, c'est une très vieille connaissance qui réapparait dans la vie de Sachie : Chi-chi, un jeune garçon qu'elle a connu alors qu'elle était encore toute petite. Mais les choses ont changé, Chi-chi est maintenant professeur d'anglais, professeur dans la classe de la demoiselle qui vient d'entrer en terminale !

Kiyo Fujiwara semble s'être décidée à continuer sur sa lancée et à nous offrir une nouvelle fois des chapitres assez barrés. On ne s'en plaindra pas, au contraire. Ca étonne toujours autant mais force est de constater que la chose marche plutôt bien. Malheureusement, à côté de cette face positive, on retrouve aussi un défaut qui se fait de plus en plus présent: la narration est terriblement brouillonne.

En effet, comme l'on avait déjà pu le constater précédemment, l'histoire à tendance à s'emballer de manière imprévisible et à nous laisser sur place. L'exemple le plus frappant dans ce tome se situe à son entame, lorsque l'on nous présente le nouveau protagoniste qu'est Chi-chi. Tout va à 100km/h, donnant l'impression qu'il faut boucler l'épisode en vitesse, on nous introduit le nouveau venu maladroitement, et, du coup, on n'en profite finalement qu'à moitié. C'est d'autant plus frustrant que l'ensemble est franchement amusant et contient quelques passages vraiment bien fichus, mais ce n'est malheureusement pas ces dernières composantes qui prédominent.

De plus, on regrettera une fois encore l'utilisation assez calamiteuse du milieu yakuza comme thème central du manga. Il faut bien avouer que voir la famille du parrain courber l'échine devant deux pauvres employés d'une société de crédit fait vraiment du mal au peu de crédibilité qui leur restait. De même que les voir obéir corps et âme aux caprices de Sachie. Un peu, c'est marrant, beaucoup, ça vire rapidement au ridicule. Pas toujours facile de passer outre tous ces défauts, pas forcément mineurs, qui viennent un peu gâcher le tout, mais il faut malgré tout se forcer un peu. Car derrière ça, on retrouve une nouvelle fois pas mal de bonne idées, toujours aussi surprenantes et mettant en scènes des personnages secondaires afin de leur donner davantage de volume.

En tout cas, ce sixième tome ne nous laisse pas l'occasion de nous ennuyer une seule seconde tant le rythme est élevé. A défaut de s'intéresser de manière pertinente au milieu yakuza, le titre part un peu, beaucoup même, dans tous les sens. Mais ce n'est pas forcément un mal pour autant, à condition néanmoins de soigner quelque peu la mise en scène souvent trop approximative.


Shaedhen


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Shaedhen
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs