Aquabless : Critiques

Aquabless

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 05 Février 2014

Les éditions Taifu continuent sur les oeuvres coquines de Yamatogawa en nous amenant cette fois-ci Aquabless, un recueil d'histoires courtes publié au Japon en 2007, ce qui en fait à ce jour le plus ancien manga de l'auteur publié en France.

Au programme d'Aquabless, donc, plusieurs courts récits d'une vingtaine de pages chacun (et un d'une quarantaine de pages, divisé en deux chapitres), donnant dans des genres très différents.
Certaines histoires se veulent assez classiques et plus ou moins réalistes, à l'image de cette romance entre une fille qui ne demande qu'à le faire avec son copain alors que ce dernier qui n'ose pas la toucher, ou même de ce simple coup d'un moment pour une jeune femme aux sports d'hiver.
D'autres se font un plaisir d'enchaîner des fantasmes bien connus : l'idole lubrique, les jumelles qui font tourner en bourrique leur ami d'enfance, la riche héritière...
Enfin, d'autres encore se veulent plus perchées et témoignent déjà, à cette époque, de l'inventivité de Yamatogawa. De ce côté-là, on retiendra surtout la première histoire, qui a pour héroïne une jeune fille capable de ressentir par télépathie les ébats sexuels qui l'entourent, ce qu va donner lieu à bien des situations... Mais il ne faudrait pas oublier non plus l'histoire farfelue parodiant les sentai !

Bref, il y en a pour tous les goûts, et cette diversité, qui est réellement le point fort du recueil, s'étend aussi aux lieux (la plage et ses bikinis, le train bondé, la station de sports d'hiver et son onsen, le classique établissement scolaire...) et bien sûr aux filles : entre l'idole, la petite amie complexée par sa petite poitrine, les jumelles bien différentes (la prude à lunettes, et la cochonne), ou les lycéennes, il y en a un peu pour tous les goûts, d'autant que chacune a son propre physique, son propre look, avec des formes plus ou moins généreuses mais jamais exagérées. Le principal point commun entre quasiment toutes étant une capacité à prendre les devants sur le mâle et à assumer facilement les envies de sexe... pour beaucoup plus de plaisir !

Du côté des dessins, on sent que l'on a affaire à l'un des premiers ouvrages de Yamatogawa, en ceci qu'il y a par-ci par-là quelques erreurs (surtout au niveau des visages) ainsi qu'un découpage un peu plus classique et des pages plus claires (et moins dégoulinantes...). Il y a néanmoins déjà ce don pour croquer des filles pleines de charme, malicieuses et décomplexées, et pour choisir de bons angles de vue.

Aquabless se dresse donc comme un bon recueil, qui tire sa principale force de sa variété... mais aussi du trait de Yamatogawa, encore un peu hésitant mais déjà très plaisant.

L'édition est bonne, et nous offre pas moins de 8 pages en couleur, dont 4 forment un sympathique épilogue permettant de retrouver brièvement les différents personnages des histoires.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs