Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 23 Mars 2021
Bien qu'ils soient dans des clubs différents, Tsubasa et Daisuke ont développé un lien mutuel très particulier, solide et sincère. Pourtant, la trompettiste débutante a bien du mal a se faire des amies dans le groupe de la fanfare. Le camp d'entraînement de la Golden Week pourrait être un moyen de remédier à ça, mais cela nécessitera un surpassement de soi de la part de Tsubasa, dont l'une des plus féroces ennemis reste sa timidité.
Après un premier volume enchanteur par ses bonnes ondes, Kazune Kawahara poursuit sa tranche de vie lycéenne, musicale et sportive en restant fidèle aux valeurs instaurées jusqu'à présent. Dans cette atmosphère douce et printanière, c'est d'abord la question de l'amitié en milieu scolaire qui est abordé. Si la première partie du tome donne l'impression de verser en bonnes quantités dans le fleur bleue, la mangaka aborde un point particulièrement touchant en filigrane, via la timidité de l'héroïne. S'affirmer quand on est timide est une tâche rude, mais ici montrée avec une infinie douceur. C'est émouvant et joli à souhait, pour une séquence colorée qui permet de respirer avant une suite plus nuancée.
Car l'intrigue nous prépare à la fameuse représentation annuelle de la fanfare, impliquant une rigueur de tous les instants. Et forcément, pour une Tsubasa débutante, l'enjeu est de taille puisqu'elle doit pallier à ses multiples faiblesses. L'autrice nous conte alors la progression de son personnage vedette, tout en s'appuyant sur les valeurs amicales et solidaires qui semblent lui tenir à cœur. Une démarche évidente par la narration croisée qui s'appuie aussi sur l'évolution de Daisuke au sein de son propre club. Les deux protagonistes, dans leurs milieux respectifs, sont alors menés à connaître des hauts et des bas, mais surtout apprendre de leurs limites pour mieux les dépasser. Le tout est montré via une douceur d'ambiance toujours très saisissante, tandis que la musique se fait allégorie des destinées des personnages. Les sons de la fanfare s'unissent comme les volontés de Tsubasa et Daisuke se joignent, tout en s'annonçant comme un objectif à atteindre pour l'héroïne : S'améliorer au point de pouvoir se joindre à ce majestueux cœurs d'instruments, elle aussi.
A lire ces lignes, l'ensemble paraît narré dans des élans toujours optimistes. En grande partie, ce deuxième tome sait se montrer positif, l'idée étant d'ouvrir la voie à la jeune instrumentiste afin qu'elle trouve, elle aussi, sa propre place. Ses rapports à autrui sont là pour la guider sur sa destinée, un moyen parmi d'autres pour la mangaka de créer ce véritable chœur de positivité. Pourtant, les bons sentiments ne suffisent pas à la réussite, et c'est précisément là que le récit sonne juste, en montrant sans détour les lacunes de ses personnages. La séquence finale devient alors émouvante et même assez triste, le bilan des efforts de Tsubasa étant douloureux à observer. L'échec est une étape obligatoire dans un récit basé sur la progression de ses personnages dans une pratique, une autre tonalité que la mangaka croque avec aisance, empathie et humanité. Pourtant, l'espoir ne quitte jamais vraiment l'ensemble, un moyen de conclure non pas dans le désespoir total, mais avec un peu de lumière.
Avec ce deuxième volume, Aozora Yell confirme ses qualités et son identité de tranche de vie lycéenne onirique tant les sentiments entre personnages et le thème central de l’œuvre sont habilement utilisés pour créer une aventure de surpassement de soi narrée dans de multiples ambiances. Tantôt émouvante, tantôt amusante, la série de Kazune Kawahara a un charme indéniable, qu'on espère voir se cristalliser sur les dix-sept tomes restant. Le chemin paraît long mais sera envoutant dès lors qu'il parviendra à nous mettre autant (voire davantage) de baume au cœur.
Après un premier volume enchanteur par ses bonnes ondes, Kazune Kawahara poursuit sa tranche de vie lycéenne, musicale et sportive en restant fidèle aux valeurs instaurées jusqu'à présent. Dans cette atmosphère douce et printanière, c'est d'abord la question de l'amitié en milieu scolaire qui est abordé. Si la première partie du tome donne l'impression de verser en bonnes quantités dans le fleur bleue, la mangaka aborde un point particulièrement touchant en filigrane, via la timidité de l'héroïne. S'affirmer quand on est timide est une tâche rude, mais ici montrée avec une infinie douceur. C'est émouvant et joli à souhait, pour une séquence colorée qui permet de respirer avant une suite plus nuancée.
Car l'intrigue nous prépare à la fameuse représentation annuelle de la fanfare, impliquant une rigueur de tous les instants. Et forcément, pour une Tsubasa débutante, l'enjeu est de taille puisqu'elle doit pallier à ses multiples faiblesses. L'autrice nous conte alors la progression de son personnage vedette, tout en s'appuyant sur les valeurs amicales et solidaires qui semblent lui tenir à cœur. Une démarche évidente par la narration croisée qui s'appuie aussi sur l'évolution de Daisuke au sein de son propre club. Les deux protagonistes, dans leurs milieux respectifs, sont alors menés à connaître des hauts et des bas, mais surtout apprendre de leurs limites pour mieux les dépasser. Le tout est montré via une douceur d'ambiance toujours très saisissante, tandis que la musique se fait allégorie des destinées des personnages. Les sons de la fanfare s'unissent comme les volontés de Tsubasa et Daisuke se joignent, tout en s'annonçant comme un objectif à atteindre pour l'héroïne : S'améliorer au point de pouvoir se joindre à ce majestueux cœurs d'instruments, elle aussi.
A lire ces lignes, l'ensemble paraît narré dans des élans toujours optimistes. En grande partie, ce deuxième tome sait se montrer positif, l'idée étant d'ouvrir la voie à la jeune instrumentiste afin qu'elle trouve, elle aussi, sa propre place. Ses rapports à autrui sont là pour la guider sur sa destinée, un moyen parmi d'autres pour la mangaka de créer ce véritable chœur de positivité. Pourtant, les bons sentiments ne suffisent pas à la réussite, et c'est précisément là que le récit sonne juste, en montrant sans détour les lacunes de ses personnages. La séquence finale devient alors émouvante et même assez triste, le bilan des efforts de Tsubasa étant douloureux à observer. L'échec est une étape obligatoire dans un récit basé sur la progression de ses personnages dans une pratique, une autre tonalité que la mangaka croque avec aisance, empathie et humanité. Pourtant, l'espoir ne quitte jamais vraiment l'ensemble, un moyen de conclure non pas dans le désespoir total, mais avec un peu de lumière.
Avec ce deuxième volume, Aozora Yell confirme ses qualités et son identité de tranche de vie lycéenne onirique tant les sentiments entre personnages et le thème central de l’œuvre sont habilement utilisés pour créer une aventure de surpassement de soi narrée dans de multiples ambiances. Tantôt émouvante, tantôt amusante, la série de Kazune Kawahara a un charme indéniable, qu'on espère voir se cristalliser sur les dix-sept tomes restant. Le chemin paraît long mais sera envoutant dès lors qu'il parviendra à nous mettre autant (voire davantage) de baume au cœur.