Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 06 Novembre 2013
Tandis qu'elle poursuit sa relation extraconjugale avec Makoto, Yori se rapproche doucement de Yoichiro Kawahara, un homme qui lui a été présenté par son ancien professeur. Attentionné, gentil, doté d'une bonne place au travail : Yoichiro s'avère être un excellent parti, soit l'exact contraire de Makoto, et elle n'aurait alors aucune raison de repousser ses avances et ses envies de mariage... Vraiment ?
Dans ce troisième tome, le rôle de Yoichiro prend consistance, celui-ci se présentant peu à peu comme un sérieux prétendant à la main de Yori, tandis que de son côté, Makoto est toujours cantonné à son rôle d'amant. Alors qu'elle va bientôt avoir 40 ans et qu'elle ne croyait plus au mariage, notre héroïne le voit revenir peu à peu sous ses yeux... Mais le souhaite-t-elle réellement encore ? C'est que, tout autour d'elle, des exemples de mariage raté s'enchaînent, et pas seulement celui de Maki. Mariages "politiques", mariages d'intérêt... Où est le véritable amour dans tout cela ?
Si, à notre époque, le mariage n'apparaît déjà clairement plus comme une institution foncièrement belle et idéale, Keiko Nishi se fait un plaisir de le désacraliser encore plus, en en décortiquant brièvement les limites via différents exemples, le tout sous le regard confus de Yori, héroïne quasiment quarantenaire qui devra prochainement faire le point sur ce qu'elle souhaite réellement : une simple stabilité apportée par le mariage, ou une histoire d'amour plus passionnelle avec un Makoto pour lequel elle tente toujours de réprimer son intérêt, quitte à se mentir un peu ?
Nul doute que le quatrième tome apportera déjà quelques clés, au vu du rebondissement des dernières pages.
Enfin, gros point négatif envers la qualité d'impression toujours aussi déplorable. Avoir de l'encre plein les doigts après avoir fini la lecture est loin d'être agréable...