Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 25 Mai 2011
Manifestement, et au final comme à l’ordinaire, Seri a fait une énorme
erreur. Cette fois, c’est d’avoir accepté par défi la place de déléguée.
Pour une première raison assez simple : les responsabilités qu’elle a
acceptées en même temps que le poste sont longues, fréquentes et vont
l’empêcher de voir à sa guise son petit ami Tamaki, surtout que ce
dernier a entrainement intensif tous les jours au dojo de son père qui
n’accepte aucun retard. Deuxième raison, ce que Seri a tout de suite
beaucoup plus de mal à voir étant donné que cela ne regarde pas Tamaki,
elle se retrouve seule avec Kô, un garçon qu’elle pensait sympathique et
qui se révèle en fait nettement moins gentil que prévu. Son but ? Faire
chavirer par le plaisir les filles ayant un petit copain, en somme les
imbéciles qui ne savent pas ce qu’est l’amour, puis les jeter après.
Sauf que le jeune homme ne sait pas ce qui unit Seri et Tamaki. C’est
tellement fort ! Le drame ? Seri, en se faisant agresser sexuellement
par Kô, voit son corps réagir et montrer des signes de plaisir alors
qu’elle n’est que dégoût.
Si l’on résume, on l’a bien compris,
ENCORE du viol. A chaque tome, un nouveau personnage prend ce rôle. La
seule différence, notable toute fois, est qu’ici Kô est tellement un
personnage vil et cruel que Seri ne va pas faire ami-ami avec lui, comme
ce fut le cas dans le tome précédent. Ça s’enchaine, on n’en peut plus
et à force cela nous blase totalement. On en a plus que marre du viol
comme constante dans les séries de Kanan Minami, particulièrement ici
mais ... particulièrement partout, en fait. C’est fatiguant, et les
manœuvres romantiques de Tamaki pour sortir sa copine de là ne nous
intéressent même plus. On aimerait bien que la mangaka change un peu ses
répétitifs échecs de narration, car avec encore quatre tomes on n’est
pas sûr de tenir quatre nouveaux violeurs dans un même schéma ridicule
et répugnant. D’autant que même Tamaki commence à libérer ses soudaines
pulsions dans un chapitre bonus ... On n’est pas au bout de nos peines,
c’est ce que ce quatrième opus semble nous faire passer comme message
principal !