Air Gear Vol.31 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 10 Janvier 2012

Alors qu'ils sont encore et toujours en lutte contre Genesis, les Kogarasu Maru sont rapidement rejoints par nombre de leurs alliés venus leur soutenir. Parmi eux Ringo, la reine des épines représentant les Sleeping Forest, et Kururu Sumeragi, la reine des liens, venue apporter à Ikki son régalia des tempêtes... mais ce bijou de technologie se retrouve mis en pièce par un tir ennemi ! Mais notre héros redonne l'espoir à la jeune technicienne et à son clan : après tout, les pièces détachées, ce n'est pas ce qui manque sur ce foutu porte-avions !

Je ne le répèterai jamais assez : Oh! Great est sans l'auteur le plus incompréhensible qu'il m'ait été donné de lire. Preuve en est une fois encore faite avec ce 31ème volume, oscillant du très mauvais au très intriguant d'un chapitre à l'autre. Le très mauvais, tout d'abord, se dévoile dans la suite des affrontements sans grand intérêt qui parsèment cet arc scénaristique interminable. Ici, c'est dans un premier temps Onigiri qui a à son tour l'honneur de voir son combat propulsé sur le devant de la scène et, comme souvent avec ce lutteur obscène et fétide, l'auteur ne peut s'empêcher d'aller vers dans le très mauvais gout. C'est ainsi qu'une jeune fille, mineure évidemment, se fera dénuder puis être émoustillée, avant de subir un sort plus triste encore. Une fois encore, le mangaka frôle les abysses de la nullité, d'autant plus lorsque l'humour côtoie le tragique d'aussi près.

Mais alors que l'on s'imagine une continuité du même acabit, la série s'oriente sans crier gare vers d'autres pistes scénaristiques, s'armant même d'un flash-back totalement impromptu, aussi bien que dans le choix du moment que dans l'angle choisi. Bien que l'on soupire d'avance de l'utilité d'une telle pirouette, la peinture passée, des années avant ses luttes sans saveurs, nous ramène aux fondamentaux de la saga. Les protagonistes de ces évènements surprennent et offrent une nouvelle fois quelques révélations bien senties, offrant alors tout autant de pistes de lectures nous ramenant à reconsidérer les choses. Pourtant, on ne saurait crier au génie devant une mise en place très bancale : quelques personnages, dans des situations et lieux différents, se mettent simultanément à évoquer un nom encore jamais entendu dans la série, pour introduire ce retour qui lui sera consacré... et en attendant, les autres intrigues s'estompent.

Au final, ma note se veut la synthèse de passages très inégaux mais ne saurait rééellement représenter le fond de ma pensée. Oh! great est une nouvelle fois capable du meilleur comme du pire, même si la balance va plutôt dans le second sens dernièrement, et sait encore nous surprendre en dévoilant d'autres rouages encore cachées de son gigantesque engrenage... à moins qu'il ne le construise au fur et à mesure, en bricolant un scénario manquant de finitions. Quand tout cela va-t-il s'effondrer ?


Tianjun


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs