Air Gear Vol.19 - Actualité manga

Air Gear Vol.19 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 15 Janvier 2010

Les tragiques évènements du tome précédent ont à jamais changé le caractère de la série, autant au niveau de la structure de la situation, avec la révélation de nouveaux ennemis, que par le traumatisme engendré par la mort de deux de ses grandes figures. Après ce grand renversement, c’est un Ikki désabusé que l’on retrouve à l’ouverture de ce dix-neuvième tome. Le héros a perdu l’envie de chausser ses air trecks, dépassé qu’il est par ce monde qui lui échappe. Ses amis réussiront-ils à le remettre sur la bonne route ?

Une quête de sens évidente, implacable, pour un simple ado qui se rend compte que sa passion, son loisir peut engendrer de telles hérésie. Le jeune lectorat devrait d’ailleurs s’identifier aux sentiments du héros. Seulement, si ce passage était nécessaire, il n’est malheureusement pas traité avec la justesse et le temps qui devraient être de rigueur. En effet, tout est réglé en seulement quatre chapitres, avec un retour de tous les personnages, amis comme anciens adversaires, qui ont croisé la route du héros, pour le remotiver. Une séquence nostalgie qui se veut prenante… mais qui baigne dans le cliché le plus total. De plus, aucun d’entre eux ne prend le parti du héros, alors que la plupart a assisté aux mêmes scènes effroyables. Au contraire, il se fait enguirlander de toute part, passant pour un Ikari Shinji (Evangelion) du pauvre. Mais bon, Oh ! Great nous sort les plus grosses ficelles du shonen nekketsu, tous ensembles derrière le héros, force de l’amitié et compagnie…

La suite du volume a également de quoi étonner, puisqu’alors qu’on pensait que le point de non-retour avait été franchi, l’auteur semble faire comme si de rien n’était ! Le grand tournoi approchant (au même rythme que dans Enfer et Paradis, d’ailleurs…), nos héros reprennent un entrainement intensif, et décident même de reprendre quelques combats pour se faire la main. L’auteur risque ainsi de repartir dans une partie plus calme avec des combats moins intéressants. Heureusement qu’il n’en oublie pas le côté spectaculaire avec des planches toujours aussi merveilleuses pour l’œil.

Cela dit, ce retour inespéré au calme (relatif) est presque rafraichissant après quelques tomes très fournis en révélations et en rebondissements. On prendra même le temps de s’intéresser plus profondément à Kururu pour accepter son intégration définitive à la bande… mais le chemin est encore long. Décidément, Oh ! Great a toujours du mal à prendre les routes les plus droites !


Tianjun


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs