A quoi tu joues, Ayumu ?! Vol.9 : Critiques

Même s'il n'y avait aucun doute là-dessus depuis bien longtemps, Urushi en a enfin pris conscience pendant son voyage scolaire à Kyoto: elle est amoureuse d'Urushi... mais il n'est pas question pour elle de l'avouer comme ça, si bien que désormais il va falloir réussir à rester calme face à son camarade, ce qui ne sera pas toujours choses aisée, surtout quand son entourage s'en mêle !

Vous espériez des petites évolutions un peu plus marquantes après le chouette tome précédent ? Eh bien, ce n'est pas vraiment le cas, puisque Souichiro Yamamoto, au moins pendant toute la première moitié du tome, joue plutôt sur sa recette habituelle, à ceci près qu'Urushi a désormais conscience de ses sentiments: elle ramène à ses amis des cadeaux-souvenirs du voyage dont un un petit peu plus spécial pour Ayumu, elle est à présent troublée rien qu'en rentrant du lycée en sa compagnie... et quand ce n'est pas Maki qui veut jouer les entremetteuses en voulant donner des conseils en amour à notre héroïnes, c'est Rin qui, tout en gardant toujours pour elle ses propres sentiments, s'enflamme à l'idée qu'Ayumu se déclare enfin après une énième partie de shôgi. Même s'il faut aussi noter le petit passage trop rapide mais mignon entre Takeshi et Sakurako, il n'y a tout compte fait rien de spécialement neuf, me^me si tout ça reste agréable à parcourir.

Mais heureusement, du neuf, la suite du tome va en apporter un peu plus grâce à deux événements, le premier étant la perspective de participer à un tournoi maintenant qu'il y a assez de monde dans le club de shôgi ! Mais cette possibilité n'étant qu'installée pour l'instant, avec un peu d'humour, c'est bien l'autre élément important du volume qui nous intéresse le plus, à savoir la découverte, enfin, de la mère et surtout du père d'Urushi, ce père autrefois lui-même joueur de shôgi, ayant arrêté il y a longtemps, et à qui Urushi n'a jamais dit qu'elle joue elle-même au shôgi tant elle craint sa réaction. On découvre avec un certain plaisir cette figure paternelle sur qui Urushi se trompe, auprès de qui Ayumu veut faire bonne figure avec sérieux, et qui amuse grâce à sa maladresse derrière son côté bourru.

Après une première moitié de tome dont on attendait sans doute un peu plus, la deuxième moitié amène de nouvelles perspectives assez sympathiques. On se demande un peu comment la série va parvenir à durer encore le double de tomes, mais dans l'immédiat elle a toujours suffisamment de points d'intérêt (son agréable ambiance légère en tête) pour qu'on continue de se laisser porter par la lecture.